Lors de la session de formation organisée par l’Union des Femmes Harakies au profit des conseillères communales harakies. La femme marocaine a fait preuve d’une compétence et d’une capacité élevées qui lui ont permise d’accéder à des fonctions supérieures

A l’occasion de l’ouverture des travaux de la session de formation, organisée samedi dernier au profit des conseillères communales harakies, les intervenants ont souligné que la femme marocaine a fait preuve, durant les dernières années, d’une compétence et d’une capacité élevées qui lui ont permise d’accéder à des fonctions supérieures qui étaient auparavant l’apanage des hommes.

Lors de cette session de formation, organisée par l’Union des Femmes Harakies en coopération avec l’Institut National Démocrate pour les Affaires Internationales, en commémoration du 100e anniversaire de la Journée mondiale de la Femme, les intervenants ont affirmé que les réalisations capitalisées par la femme marocaine sont le fruit des mutations qu’a connu le Maroc, dans le sens de rendre justice à la femme et de conserver sa place dans la société, d’une part, et l’édification d’une société moderniste, d’autre part.

Pour sa part, Mme Zahra Cheguaf, Présidente de l’Union des Femmes Harakies, a précisé que la femme marocaine est en droit de célébrer la Journée mondiale de la Femme, car elle a pu prouver son existence et relever le challenge, en devenant un acteur efficace et important incontournable en matière de la gestion de la chose locale et nationale et en participant effectivement à la réalisation du développement durable, constituant ainsi un modèle à suivre sur les plans arabe et africain.

Mme Cheguaf a indiqué que l’année 2009 a ouvert une nouvelle page s’agissant de l’accès de la femme marocaine aux centres de prise de décision au niveau des collectivités locales, comme en témoigne le passage du nombre des conseillères communales de 127 à 3.428 lors des dernières élections. Mme Cheguaf a affirmé, par ailleurs, que la femme marocaine participe également à la gestion de la chose nationale, grâce à son positionnement au niveau des centres de prise de décision et à la nomination de cinq ministres femmes.

La Présidente de l’Union des Femmes Harakies a souligné, en outre, que le code de la famille, la loi sur la nationalité, la loi incriminant l’harcèlement sexuel et la lutte contre la violence à l’encontre de la femme constituent des fondements essentiels pour l’édification d’une société moderniste, où règne l’égalité entre la femme et l’homme et où est consacrée une véritable citoyenneté qui concilie entre la revendication des droits et l’exercice des devoirs.

Dans ce cadre, Mme Cheguaf a exhorté les femmes actives sur le plan politique, en général, et les femmes harakies, en particulier, à redoubler d’efforts pour inciter les femmes marocaines à s’impliquer dans l’action politique au sein des partis politiques de manière efficace et positive.

De son côté, Mme Sherry Brian, Vice-présidente de l’Institut National Démocrate pour les Affaires Internationales à Washington, a évoqué le rôle joué par l’institution qu’elle représente en matière de développement des stratégies et des mécanismes de nature à inciter les femmes à participer activent dans le paysage politique.

Soulignant que l’objectif de l’Institut est d’apporter un soutien utile, Mme Brian a précisé que cela passe par la mise en place d’une environnement qui permet aux femmes de défendre des politiques publiques qu’elles ont choisies, en favorisant leurs candidatures à des fonctions politiques, leur maîtrise efficace des mécanismes d’action et leur participation large à la vie civile et politique.

Dans le même sens, M. Jeffery Aunckland, Directeur résident de l’Institut National Démocrate pour les Affaires Internationales au Maroc, a salué l’initiative de l’Union des Femmes Harakies d’organiser cette rencontre, exhortant les conseillères communales harakies à œuvrer de manière sérieuse pour prouver leur existence. Il a précisé que l’accès aux centres de prise de décision ne constitue pas pour la femme une finalité en soi, car elle requiert plutôt d’elle de redoubler d’efforts.

Il est à signaler que le programme de cette session de formation, qui se prolongera jusqu’au lundi, comprend deux axes principales, ainsi que l’organisation de trois ateliers importants dédiés à l’action communale. Le premier axe porte sur le parcours politique du Mouvement Populaire, son programme, ses structures et son histoire. Le deuxième axe traite de la question du mandat communal en relation avec le programme du Parti.