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Lors de la session de formation organisée par le Mouvement Populaire, en partenariat avec le Fonds de soutien pour la promotion de la représentation des femmesConsécration de l’un des mécanismes de l’implication des femmes dans la gestion des affaires publiques

Le parti du Mouvement Populaire a organisé, en partenariat avec le Fonds de soutien pour la promotion de la représentation des femmes, une session de formation sous le thème « la représentation des femmes dans les conseils élus, un levier de la bonne gouvernance » et ce, le dimanche 13 mai 2012 à Fès. 

La session a été ouverte à 11H avec la lecture de versets du Coran, suivie par une allocution de bienvenue, lors de laquelle Mme Nihad a exprimé sa joie et sa fierté de l’accueil par la ville de Fès de cette session de formation, la première en son genre. Elle a également passé en revue les étapes d’évolution de la participation politique des femmes au cours de la dernière décennie, couronnée par la création de l’Instance de l'Egalité et de la Parité à la lumière de l’article 19 de la nouvelle constitution.

Pour sa part, Mme Fatna Lakhiel a mis l'accent, dans son intervention, sur la présentation du Fonds de soutien pour la promotion de la représentation des femmes, sa raison d’être, ses objectifs et sa composition, soulignant que ce fonds constitue l’un des mécanismes d’implication des femmes dans la gestion des affaires publiques à travers l’amélioration de leur représentation dans les conseils élus, tel que cela a été souligné par Sa Majesté le Roi dans son discours du 10 octobre  2008 à l’occasion de l'ouverture de la session d'automne du Parlement.

Mme Lakhiel a estimé que l’amélioration de la représentation des femmes ne serait possible sans la disposition d’une longue haleine et la consécration d’une communication continue avec les élus, eu égard au fait que le peuple marocain, est un peuple exceptionnel et pondéré.

De son côté, M. Mohamed Laârej a indiqué que pour parvenir à une représentation forte et à la bonne gouvernance dans la gestion des affaires publiques, aux niveaux national et local, il faudrait traiter la problématique de la participation politique des femmes au niveau de la législation, du vote et de la prise de décision politique ; chose qui a suscité un débat politique, juridique et constitutionnel.

Il a souligné, par ailleurs, que cette étape cruciale exige une mise en œuvre démocratique de la constitution, en particulier l’article 19, mettant l’accent sur la nécessité de trouver des outils et des mécanismes pour rehausser la représentation des femmes dans les conseils élus, en ne se contentant pas seulement de l'approche juridique, mais en traitant cette problématique avec des approches différentes (sociologique, culturelle).

Par la suite, le débat a été ouvert, avec 22 interventions qui ont focalisé essentiellement sur les souffrances de la femme et leur rôle dans la réalisation du développement eu égard qu’elle est un partenaire principale en matière de consécration de la démocratie, ainsi que sur la nécessité de veiller à la mise en œuvre saine de la constitution.

Au terme de cette session, qui a connu un succès remarquable eu égard à l’excellence de l’assistance et à l’exhaustivité du débat, qui a porté principalement sur les problématiques et les obstacles qui entravent l'accès des femmes à une véritable participation politique, prônée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, la Commission d’élaboration du rapport a émis plusieurs recommandations :

  • Accélérer la mise en place des outils et des mécanismes dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions de l’article 19 de la Constitution ;
  • L’importance de l'arsenal juridique pour consacrer et soutenir la participation politique et l’adoption des normes juridiques de nature à assurer la jouissance des femmes de tous leurs droits ;
  • L'importance de l’encouragement des chercheurs dans les études politiques et juridiques en vue de la création d’associations se consacrant à la promotion de la représentation des femmes ;
  • Revendication des décrets d’application de l'arsenal juridique ;
  • Activation et consolidation de la démocratie au sein des partis politiques en vue de rendre justice à la femme ;
  • Activation et consolidation des instances de l'égalité et de la parité ;
  • Révision du mode de scrutin, de manière à favoriser l’amélioration de la représentation des femmes ;
  • Donner la priorité aux femmes en tant que mandataires de listes électorales ;
  • Veiller à l’alternance homme-femme dans les listes électorales ;
  • La formation continue sur les techniques de communication ;
  • La nécessité d’accompagner les changements et les évolutions des discours politiques ;
  • Nécessité de poursuivre le recours aux mécanismes de discrimination positive, dont notamment le système de quota, pour pallier le caractère limité que connait la participation politique des femmes ;
  • Intensification des rencontres de communication, avec la présence de la société civile.

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