Lors de deux journées d’études organisées par le Mouvement PopulaireOn ne peut parler de l’existence d’un système démocratique en l’absence d’élections honnêtes et transparentes

Le parti du Mouvement Populaire a organisé, en partenariat avec le Parti libéral-démocrate néerlandais, les 4 et 5 octobre 2013 au centre Moulay Rachid de Salé, deux journées d’études  sous le thème « pour un mode de scrutin garant de la stabilité des institutions élues ».

Le programme de cette manifestation, à laquelle ont prit part des experts, des professeurs d'université, des acteurs politiques, a été marquée par des interventions d’experts des Pays-Bas et du Maroc, ainsi que par l’organisation de deux ateliers portant sur « les modes de scrutin des élections communales et législatives » et « quel mode de scrutin pour garantir une meilleure représentativité des femmes et des jeunes ».

Pour sa part, M. Idriss Mroun, membre du Bureau politique du Mouvement Populaire, a rappelé les modes de scrutin qui avaient adoptés par le Maroc depuis l'indépendance, à savoir le scrutin uninominal, le scrutin uninominal à la majorité relative en un seul tour et le scrutin uninominal à la majorité relative en deux tours.

Dans ce cadre, il a évoqué les avantages et les inconvénients du scrutin uninominal et du scrutin de liste, soulignant que la problématique du mode de scrutin se pose de manière forte au Maroc, que ce soit lors des élections locales ou régionales qu’à l’occasion des élections législatives et ce, dans la perspective de faire émerger une majorité homogène et une opposition claire.

Après avoir évoqué la préoccupation du parti du Mouvement Populaire à l'égard du mode de scrutin, à la lumière notamment de la relation dialectique entre la démocratie et les élections, M. Mroun a affirmé « on ne peut pas parler de l' existence d'un système démocratique en l'absence d'élections honnêtes et transparentes », soulignant que les élections au Maroc représentent le fondement essentiel de la démocratie et son principal moteur qui lui impulse la dynamique de sans laquelle il n’aurait aucun contenu et il serait difficile d’exercer et de consacrer sur le terrain.

A son tour, Mme Anne Willie Dutler (sénateur VVD) a exposé l’expérience de son pays dans le domaine de la démocratie, abordant dans ce cadre trois points essentiels, à savoir la monarchie constitutionnelle, le mode d’exercice de la démocratie et la voie choisie par son pays, ainsi que l’exercice de la démocratie actuellement.

Par ailleurs, les autres interventions ont mis en exergue le chantier de la réforme constitutionnelle qu’a connu le Maroc, indiquant que les réformes lancées par le Maroc constituent de nouveaux jalons qui guident le projet qui régira la prochaine phase de l'histoire du Maroc.