الأخبار

Les syndicats représentés dans le dialogue social assument la responsabilité des conditions sociales désastreuses qui prévalent

Dans une déclaration au quotidien « Al-Haraka », le Secrétaire Général du Syndicat Populaire des Salariés, M. Mohamed Al-Mardi, a affirmé que l’actuel dialogue social mené par le gouvernement avec les syndicats « les plus représentatifs », ne constitue que des rencontres destinées à la consommation médiatique et à occulter les faits.

Faisant endosser aux syndicats représentés dans le dialogue social la responsabilité des conditions sociales déplorables, M. Al-Mardi a souligné que ces syndicats n’accordent pas d’intérêt aux questions sociales et n’adoptent par la bonne gouvernance en matière de gestion des dossiers à même de mettre un terme aux pratiques de corruption et de népotisme et ce, d’autant plus que la majorité des syndicats associés au dialogue social sont dirigés par des personnes qui ont monopolisé leurs rênes pendant plus de 50 ans.

Par ailleurs, le Secrétaire Général du Syndicat Populaire des Salariés a critiqué les déclarations qui n’ont apporté aucune réponse à plusieurs questions qui sont au centre des préoccupations de l’opinion publique nationale, en particulier celles relatives au Conseil Economique et Social auquel participent des syndicats qualifiés de « plus représentatifs » malgré le fait que ce terme n’est pas légalement institué.

M. Al-Mardi a exprimé l’espoir que les autorités de tutelle changeraient leur méthodologie fondée sur l’exclusion et la marginalisation et ouvriraient un dialogue avec tous les syndicats légalement constitués tant qu’ils ont l’expérience et les compétences nécessaires pour servir les salariés.

Dans le même sens, M. Al-Mardi a exhorté les fonctionnaires des administrations publiques à œuvrer à la modernisation de leurs administrations et à promouvoir leurs conditions, à travers une participation intensive aux élections du Conseil Supérieur de la Fonction Publique, prévues d’être organisées le 10 juin prochain. A cet effet, M. Al-Mardi a souligné que la forte présence des cadres et des compétences qui représentent les fonctionnaires constitue une gage de l’accomplissement des missions qui échoient au Conseil Supérieur de la Fonction Publique qui tiendra son Assemblé Générale sous la présidence du Premier ministre.

M. Al-Mardi a indiqué que ces élections est le principal déterminant de la carte syndicale au niveau du secteur de la fonction publique et dont sera issu un conseil qui participerai au dialogue social, d’autant plus que le Conseil Supérieur de la Fonction Publique, qui est un organe consultatif s’agissant du dialogue et des consultations relatifs aux questions concernant le secteur de la fonction publique et qui est chargé d’examiner toutes les lois qui concernent le Statut général de la fonction publique, a le droit d’émettre son avis consultatif sur toutes les questions liées à la fonction publique et au personnel des collectivités locales.

M. Al-Mardi a ajouté que le Conseil Supérieur de la Fonction Publique, composant principal qui est élu à travers les urnes, est le plus habilité à participer au dialogue social, sans avoir à recourir au principe des soi-disant « syndicats les plus représentatifs », fondé sur l’exclusion systématique et la marginalisation.

A cet égard, le Secrétaire Général du Syndicat Populaire des Salariés a exhorté les membres des commissions administratives paritaires centrales, quels que soient leurs niveaux et fonctions, à voter massivement par correspondance avant le 10 juin prochain en vue d’élire des représentants qui seraient à la hauteur de leurs aspirations et de leurs ambitions.

مقالات ذات صلة

زر الذهاب إلى الأعلى