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Les syndicats exclus du dialogue social au sein de l’OCP dénoncent la situationLes ouvriers des phosphates appellent les autorités concernées à intervenir pour leur rendre justice

Le Syndicat Populaire des Salariés et la Fédération Nationale Unifiée des Phosphates ont dénoncé les résultats de la dernière réunion convoquée par la Direction Général de l’OCP et à laquelle ont pris part quatre syndicats, alors que d’autres syndicats ont été ignorés malgré qu’ils ont une représentativité au sein du secteur.

Dans un communiqué conjoint, dont copie est parvenue au quotidien « Al-Haraka », les deux syndicats lésés ont estimé que les résultats de cette réunion « non programmée » ne servent pas les intérêts des ouvriers, affirmant que le « lobby syndical » fait avorter les véritables revendications qui préoccupent les ouvriers des phosphates.

Le communiqué souligne que ce « lobby » a pu procéder au transfert du fonds de retraite interne vers le Régime Collectif d’Allocation de Retraites (RCAR), dissociant ainsi les ouvriers de la loi sur les mines, qui fixe l’âge de retraite maximum à 55 ans, puisque l’âge de retraite est fixé désormais à 60 ans pour quiconque a intégré l’institution à partir de 2001, avec un taux de pension de 60% pour chaque 30 ans d’adhésion.

Les protestataires se sont interrogés sur la raison de l’exclusion de leurs conseils de la participation à ces réunions cruciales pour eux, indiquant que des services sociaux sont cédés à leur insu et qualifiant cette attitude de connivence réelle contre les intérêts des ouvriers, d’autant plus que les syndicats pointés de l’index ont ratifié la cession de la couverture médicale au titre du « Protocole 2009 » à des établissements d’assurance tout en étant conscients des problèmes causés par ces établissements, citant dans ce sens à titre d’exemple la cession de l’assurance sur les accidents de travail et l’assurance décès aux établissements « Sanad » et « Al Wataniya ».

Les syndicats lésés ont affirmé que le chiffre d’affaires et les bénéfices réalisés par l’OCP au titre de 2010 rendent nécessaire, non seulement d’attribuer aux ouvriers des primes exceptionnelles, mais nécessite une augmentation substantielle de leurs salaires, soulignant que la politique de gestion des ressources humaines a causé des tensions sociales au niveau des zones d’exploitation.

Ils ont précisé, par ailleurs, que le déficit en main d’œuvre est comblé en s’appuyant sur des entreprises de sous-traitance ; lesquelles sociétés ignorent l’article 6 de la loi minière qui stipule le recrutement des fils d’ouvriers et de retraités, et sont irrespectueuses des droits de leurs employés et retraités.

Les protestataires ont appelé les autorités concernées à intervenir pour empêcher de telles manipulations, à veiller à l’amélioration des salaires des ouvriers, à réactiver les directives de service 844 et 845 relatives à l’octroi d’une prime de 10% et  de % sur les logements cédés et à activer la tenue d’une réunion avec la commission de logement locale au niveau de tous les centres de phosphates pour résoudre les problèmes en suspens, appelant également à reconsidérer la méthode de calcul de la prime de d’aptitude et à rendre justice aux ouvriers lésés au titre des examens professionnels aux niveaux central et décentralisé, tout en œuvrant à réduire les années d’ancienneté requises pour la promotion exceptionnelle à 6 ans et à ne pas céder la couverture médicale à des organismes d’assurance.

Le communiqué commun des deux syndicats a conclu en exhortant les ouvriers à faire preuve de solidarité et de au sein des organisations syndicales et à moraliser leur action, mettant l’accent sur la nécessité d’œuvrer à briser « la rigidité structurelle » au sein de ces organisations syndicales, afin d’arracher les droits et de couper la route aux « entremetteurs » de l’action syndicale.

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