Les gribouillages de l’hebdomadaire « Achourouk Al-Jadid »

L’hebdomadaire « Achourouk » (Lever du soleil) a perdu tout éclat aux yeux des militantes et des militants harakis. Quelle que soit leur virulence, les campagnes enragées menées par cet hebdomadaire contre notre parti ne nous affectent nullement, si ce n’est les sentiments de pitié que nous ressentons à l’égard de ses promoteurs qui sont en mal d’une ligne  éditoriale claire.

De plus, les sorties de cet hebdomadaire sont désormais l’objet de la dérision et de l’ironie de quiconque qui suit les positions fluctuantes d’« Achourouk » et le fait qu’il n’est jamais resté attaché à un principe constant. Ce qui nous amène à nous interroger : de quel droit se permettent des personnes, qui n’honorent pas leurs engagements au sein de l’institution politique à laquelle ils appartiennent, s’adonnant à « la transhumance des loyalismes », d’évoquer « l’éthique » et de s’ériger en donneur des leçons en la matière ?

Qu’il écrive ce qu’il voudrait, comme il le voudrait et quand il le voudrait, les gribouillages de l’hebdomadaire « Achourouk » n’ébranleront nullement les rangs compacts et solidaires du Mouvement Populaire, devenu encore plus fort après le grand succès qu’a enregistré son 11e Congrès national.

Coulant du même encrier, un article est paru dans la dernière  édition de l’hebdomadaire « Achourouk » sous le titre « dans une démarche à contre-courant, M. Laenser consacre la transhumance ».

Il ressort de cet article que l’amertume, causée à l’hebdomadaire « Achourouk » par le succès du dernier congrès national du Mouvement Populaire, a attisé encore plus sa haine, qui s’est manifestée à travers cet article versant dans l’hostilité et la profération d’insultes à l’encontre du Parti et de ses dirigeants, pour l’unique raison que des compétences élues de la capitale ont décidé, en toute conviction et volonté libre, de rallier le Mouvement Populaire après avoir relevé l’abnégation des militants et des conseillers communaux harakis et leur volonté de veiller à la promotion de la situation de la capitale du Royaume, de contribuer à servir les intérêts de la population et de réaliser leurs aspirations.

Il semble que c’est le ralliement du Mouvement Populaire par trois conseillers communaux de Rabat qui a été à l’origine de la colère des promoteurs de l’hebdomadaire « Achourouk ». Nous déduisons donc des réactions de l’hebdomadaire que ce ralliement a brisé les espoirs nourris par ses promoteurs pour les prochaines élections, en ayant porté un coup fatal à leur parcours politique fondé sur des chimères.

L’hebdomadaire « Achourouk » a omis que le Mouvement Populaire de parie pas sur les positions malgré le fait qu’il a été et qu’il demeure la première force politique à Rabat, mais garde à l’esprit l’intérêt du pays et le devoir de veiller à améliorer la situation des citoyens.

Les conseillers communaux, qui ont décidé de rejoindre les rangs du Mouvement Populaire, n’ont pas procédé à une telle démarche et dans cette conjoncture particulière, à la conquête de positions ou cédant à des tentations comme le croit l’imaginaire maladif de l’hebdomadaire « Achourouk », car le véritable capital du Mouvement Populaire réside dans la crédibilité de son discours et sa compatibilité avec la pratique, comme en témoigne le comportement citoyen des militantes et des militants harakis quelles que soient leurs positions.

De plus, les informations colportées dans l’article de l’hebdomadaire « Achourouk » au sujet du « maire » de la capitale ne sont que des propos en l’air, car personne n’avait évoqué le « renversement du maire », à moins que ce discours vise à préparer la voie à l’investiture d’un autre maire qui croulera sous le poids des irrégularités et des abus et à qui les « éditoriaux » de l’hebdomadaire « Achourouk » ne seront d’aucune utilité.

En relation avec la tentative de l’hebdomadaire « Achourouk » d’instrumentaliser les grandes questions et de s’ériger en donneur de leçons s’agissant du respect de l’éthique et de lutte contre la transhumance politique, nous lui conseillons de jeter un regard sur le miroir réfléchissant l’évolution du paysage partisan national, pour redécouvrir que le Mouvement Populaire a été le premier à s’engager dans le processus de rationalisation de ce paysage à travers la fusion puis l’unité, et s’arrêter sur le tribut consenti par le Mouvement Populaire pour l’application de la loi sur les partis et ce, face au silence des promoteurs de l’hebdomadaire « Achourouk ».

Ainsi, comment osent cet hebdomadaire et ceux dont il porte la voix évoquer la « transhumance partisane », alors qu’il est au fait de la manière avec laquelle a été composée la majorité au sein du Conseil communal de Rabat et de la contribution de ses promoteurs (Achourouk ») à l’avilissement de l’action politique locale.

Aussi, les promoteurs de l’hebdomadaire « Achourouk » sont-ils tenus de savoir qu’ils ne sont pas habilités à donner des leçons, de revoir leur parcours et de refaire leurs calculs.

Au sein du Mouvement Populaire, nous sommes confiants en notre action et sommes convaincus de notre défense de la moralisation de la vie politique, dans le cadre de la protection des libertés et loin de l’exercice de méthodes coercitives quelle que soit leur nature.

Par ailleurs, les autres illusions dont s’est fendu l’hebdomadaire « Achourouk » au sujet de « la moralisation », « le rôle du Ministre d’Etat au sein du gouvernement » et les « lobbies de la corruption »… ne méritent de nous ni réponse ni considération.