الأخبار

L’encre verbale… La nouvelle invention du journal “Al-Alam”

 

Mohammed Al-Kasbi

 

Chaque jour, le quotidien « Al-Alam » nous surprend par des « nouveautés » même s’il est le plus ancien quotidien, mais ses « nouveautés » portent dans leurs plis la nostalgie des jours d’antan, lorsque l’égo partisan transcendait tous les calculs.

Fidèle à son habitude du renouveau dans sa dimension hérétique, le quotidien « Al-Alam » s’est frayé une voie de spécialisation dans le sport, sachant qu’il est le journal le moins placé pour aborder ce domaine avec doigté et professionnalisme.

Cet intérêt pathologique pour le sport requiert d’effectuer une plongée dans les profondeurs des gens d’Al-Alam pour résoudre ce complexe chronique dont ils ont été affectés depuis que les espoirs de certains de leurs jeunes, aux cheveux et à la barbe grisonnants, de parvenir à leurs desseins ont été anéantis.

A. Abou Fayçal, qui use de l’encre verbale, a montré, en clair et en crypté, et avec toutes les techniques de cryptage, que lui et celui qui lui dicte ses gribouilles, sont les créatures les moins nantis intellectuellement pour comprendre la philosophie qui sous-tend la stratégie de promotion du secteur de la jeunesse et des sports.

En effet, si c’est le système qui préoccupe l’esprit du ministre Mohamed Ouzzine, en tant que point d'ancrage pour la mise en place d’un nouveau organigramme du ministère, la seule obsession qui taraude les esprits des gens d’Al-Alam, et ce depuis fort longtemps, ne saurait transcender la limite de la course essoufflée derrière les postes, consacrant ainsi la culture de la « frime »  et l’exploitation de l’administration et des deniers publics au service du parti. L'histoire est témoin de la période  où les sièges de certains ministères se sont transformés en annexes du siège central de Bab Al-Had.

Il est de notre droit donc de s'interroger sur les stratégies des ministres d’Al-Alam qui ne sont pas évoquées, parce qu'elles n'existent pas à l’origine. Du moins, M. Ouzzine est porteur d’un projet qui est soumis au débat.

Les informations évoquées par le gribouilleur de l'encre verbale au sujet des fédérations sportives ne sont que pures calomnies, car  il n'y a pas de discrimination entre de grandes fédérations et d’autres qui seraient petites. Tout au contraire, les faits flagrants démontrent que les plus grandes fédérations n'ont pas bénéficié du soutien du ministère. C'est ainsi que sont mises à nu les intentions malsaines des gens d’Al-Alam.

S’agissant du soutien des jeunesses partisanes et des informations volontairement déformées par « Al-Alam » au sujet du dernier Conseil du gouvernement, nous ne nions pas le fait que ce point a été soulevé lors de la réunion du Conseil, lors de laquelle le Chef du gouvernement a décidé la formation d’une commission en charge d'examiner la légalité de ce soutien en vue de donner une légitimité aux subventions accordées aux organisations des jeunesses partisanes et ce, contrairement à ce qui était en vigueur auparavant lorsque des dons étaient généreusement accordés aux organisations des scouts, de l'éducation, de colonies de vacance, de jeunesse et autres.

C’est pour cela que M. Ouzzine s’est interdit de dilapider les deniers publics à gauche et à droite, car il respecte la volonté du peuple et veut préserver l'argent du peuple qui l'a porté, à travers l'élection, à ce poste de décision, et car il est conscient qu'il est tenu de rendre compte devant ce peuple, contrairement à ceux qui se dispensent de cette obligation. M. Ouzzine l’avait affirmé à plusieurs reprises « je ne donne pas d'argent de ma poche, mais de la trésorerie du peuple, que je considère comme un dépôt  qui m’a été confié et qui cerne mon coup devant Dieu, le Roi et la Nation ».

Concernant les relations avec les syndicats du ministère, tout le monde est au courant de la relation particulière qu’entretient le ministre avec ces syndicats. De plus, on reconnait à M. Ouzzine d’œuvrer sérieusement au renforcement de l'action syndicale, car il est foncièrement convaincu que les syndicalistes sont de véritables partenaires.

En tous cas, le jugement revient à l'histoire qui rendra sa sentence concernant le système, le gribouilleur de l'encre verbale et celui qui lui dicte ses écrits, et éclatera alors la vérité de la consécration sans précédent de la légitimité au sein du ministère de la Jeunesse et des Sports.

Et parce que le gribouilleur de l’encre verbale a immiscé les champions fonctionnaires de ce département, que le journal « Al-Alam » qualifiait de fantômes, un qualificatif péjoratif que rejetait et continue de le faire M. Ouzzine, car le devoir qui lui incombe est de veiller à appliquer la loi, sans caresser les émotions ou recourir à la magie de l'encre verbale. C’est là où réside la différence entre une orientation réactionnaire et une orientation moderniste.

مقالات ذات صلة

زر الذهاب إلى الأعلى