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Le Chef du gouvernement et les questions du mois… discussion des modes de corrélation de la mise en œuvre de la constitution avec la réalitéParticipation distinguée du Groupe Haraki s’agissant de soulever les préoccupations de l’opinion publique

Après la première session du 14 mai 2012, la Chambre des Représentants a tenu, la matinée du vendredi dernier, la deuxième session mensuelle des questions orales relatives aux politiques publiques, auxquelles a répondu le Chef du gouvernement conformément aux dispositions du troisième alinéa de l’article 100 de la Constitution et des articles 157 et 160 du règlement intérieur de la Chambre des Représentants.

Cette session a été bien maîtrisée en l’ayant circonscrite dans une durée fixée de manière consensuelle dans 140 minutes, dont 70 minutes ont été accordées au Chef du gouvernement et les groupes parlementaires ont hérité chacun de 60 minutes répartis à parts égales entre l'opposition et la majorité, à raison de 30 minutes pour chacun des groupes, en plus de deux minutes supplémentaires pour chacune des parties (majorité et opposition) et de six minutes accordées aux trois groupements parlementaires pour leur permettre participer à la discussion et ce, à raison de deux minutes pour chacun des groupements.

A cet égard, il est à souligner la présence distinguée du Groupe Haraki lors de cette session, à travers une participation active et franche dans la discussion et le dialogue initié au niveau de la Chambre des Représentants par ses différentes composantes politiques avec le Chef du gouvernement.

M. Mohamed Moubdiî, Président du Groupe Haraki, a exprimé, au nom des groupes parlementaires de la majorité, la position de cette dernière à l’égard de l'augmentation des prix du carburant et ses implications controversées.

L’intervention de M. Moubdiî a été marquée par l’expression d’une position marquée par le réalisme, le sérieux et la responsabilité, loin de toute démagogie et des orientations intimement liées aux positionnements politiques, exprimant l’implication de toutes les composantes de la majorité dans les chantiers de toutes les réformes entreprises par le gouvernement et sur lesquelles il s’est engagé, notamment la réforme de la Caisse de compensation.

M. Moubdiî a appelé le Chef de gouvernement à mettre en œuvre les mesures d’accompagnement de la décision d'augmentation des prix du carburant et à les entourer de toutes les garanties pour la réalisation des résultats escomptés, afin qu’elles ne constituent pas l’occasion pour procéder à des manipulations et imposer de fait des hausse de prix des matières et des services qui ne seraient aucunement proportionnelles au niveau des répercussions de l'augmentation des trois types de carburant.

M. Mohamed Moubdiî a rappelé la crise financière et économique suffocante que vivent certains pays et qui les menace d'effondrement, de renonciation à leur souveraineté et de perte de confiance et ce, même si ces pays feraient parties de  blocs continentaux.

Citant nommément certains de ces pays, M. Moubdiî a rappelé que les Marocains ont toujours été davantage forts et solidaires s’agissant de faire face et de dépasser les étapes difficiles et cruelles dans l'histoire du pays, à condition d’adopter la démarche de la clarté, de l'honnêteté et de la transparence.

Pour sa part, le député parlementaire, M. Ali Kabiri, a adressé une question d’actualité au Chef du gouvernement au nom des groupes parlementaires de la majorité au sujet des investissements publics et le climat des affaires, indiquant d'emblée que la loi de finances 2012 a consacré une enveloppe financière de 188,3 milliards de dirhams aux investissements publics et s’interrogeant si cette importante enveloppe budgétaire ca été engagée et sur le rythme de mise en œuvre de projets liés à ce financement, ainsi que sur les mesures que compte prendre le Gouvernement pour éviter les erreurs précédentes.

Le deuxième volet de la question de M. Kabiri a porté sur les investissements étrangers, en demandant au Chef du gouvernement d’informer la Chambre des Représentants et, à travers elle, l'opinion publique sur les acquis réalisés par le Maroc sur le plan de l’attraction des investissements étrangers et de clarifier à cet égard le saut qualitatif enregistré dans ce domaine et les perspectives d'avenir.

De son côté, Mme Fatna Lakhiel a appelé le Chef du gouvernement à se rappeler  le droit du monde rural lors de la distribution et de la spatialisation des projets d'investissement, en orientant une partie de ces investissements vers cet espace qui est de plus en plus négligé et dont l’exclusion se poursuit de toute réflexion ou planification visant à mettre en place et à encourager les initiatives des originaires du monde rural dans leurs zones, en leur accordant des incitations, telles que les terrains, les exonérations fiscales, l'accompagnement logistique, le financement à des taux avantageux et l’adoption de procédures prenant en compte l'importance d’assurer la réussite de cette orientation.

Mme Lakhiel a souligné que le patrimoine foncier est disponible et à titre gracieux dans la plupart des collectivités locales rurales, mais l’initiative de l'Etat demeure absente, appelant à cette occasion à traduire sur le terrain le discours du Chef du gouvernement s’agissant de son soutien du monde rural, car la confiance dans les promesses des populations rurales commencent à chavirer et qu’elles sont excédées par les expressions orales de sympathie et de compassion.

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