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La huitième colonne Après l’auto-évaluation, quelle question ? (2)

La question qui nous interpelle aujourd’hui est relative à la capacité de tous les acteurs sur la scène nationale à prendre en compte le facteur temps dans la mise en oeuvre des dispositions conformes à l’esprit de la nouvelle constitution.

A cet égard, nous rappelons l’importance de bien exploiter chaque minute dans le temps du pays et d’éviter la monotonie des « réunions successives » sans enregistrer le moindre progrès, car les Marocains espèrent se départir de l’attentisme et de la transition qui ont longtemps perduré.

Le « retard » pris s’agissant de la prise d’une décision n’est pas justifié, voire il revêt une gravité pour la psychologie des Marocains dont les expériences antécédentes ont été à l’origine d’une « phobie de suspicion collective » ; fait instrumentalisé par les courants nihilistes dont la présence dans la rue est fondée sur le rejet de tout ce qui est institutionnel.

Ainsi, nous devrions être attentifs aux répercussions potentielles de ce retard de ce sur la participation populaire dans les prochaines élections, car ce qui est le plus à craindre est que le grand enthousiasme généré par le chantier constitutionnel perde de son éclat.

C’est dans ce contexte d’ailleurs que s’inscrit la position adoptée par les quatre parties (Mouvement Populaire, Rassemblement National des Indépendants, Parti Authenticité et Modernité et l’Union Constitutionnelle) appelant à diligenter la tenue des élections législatives ; une position qui reflète le souci de veiller à l’intérêt national, qui tous les calculs politiques et les moyens de récolter le plus grand nombre de sièges.

La véritable célébration de la nouvelle constitution résiderait dans la réussite à conclure la réconciliation du citoyen avec les affaires politiques. De ce fait, tout « retard » nous poussera – Dieu nous en préserve – à rééditer l’expérience de 2007 qui a généré la réalité que nous vivons aujourd’hui.

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