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La 8ème colonneDes consensus aux alliances

Les premiers enjeux que devrait relever le Maroc d’après le 1er juillet 2011 résident dans la rupture du paysage politique avec l’étape des consensus dictés par la période de ce qui a été convenu d’appeler « la transition démocratique »  qui a perduré plus qu’il n’est nécessaire, sachant que cette période n’était pas justifiée, parce que la nation marocaine, forte de ses constantes ancrées, n’a jamais connu de passage à vide ou une situation exceptionnelle qui imposeraient l’adoption de « la transition ».

Autant elle a constitué un tournant s’agissant de la configuration des positionnements, autant la période d’alternance consensuelle a consacré les choix libéraux adoptés par le Maroc depuis l’indépendance, car le style de gestion n’a épousé aucun autre cachet en raison de la régression des théories gauchistes et leur incapacité à réaliser les alternatives utopiques qu’elles n’ont cessé de prôner.

Par conséquent, la mise en œuvre des dispositions de la nouvelle constitution – et les échéances électorales imminentes constituent une occasion propice à cet effet – requiert la rationalisation du paysage partisan national, à travers la formation de pôles sur la base des références et des programmes, afin que le peuple puisse faire son choix et veiller à la reddition des comptes des responsables.

Il est temps de déterminer le positionnement, socialiste ou libéral ou un référentiel conservateur, et de laisser émerger une majorité et une opposition claires et un gouvernement harmonieux et de rompre avec les prétextes pour se dérober de la responsabilité en clamant par exemple « nous n’étions pas les seuls à gouverner et l’opportunité ne nous a pas été accordée pour mettre en œuvre notre programme ».

C’est ainsi que nous pourrons éviter le vote aléatoire qui consacre l’assimilation de la politique à une « boîte de Pandore » dont nous ignorons les aboutissants.

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