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M. Sentissi interpelle le gouvernement au sujet de la situation tendue à l’Institut Royal de formation des cadres de la jeunesse et des sports

Aliae Riffi

M. Driss Sentissi, Président du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, a adressé une question écrite au ministre de l’Education nationale, du Préscolaire et des Sports, M. Mohamed Saâd Berrada, concernant la situation tenue à l’Institut Royal de formation des cadres de la jeunesse et des sports.

Dans sa question écrite, M. Sentissi a indiqué que « depuis l’année 2022, l’Institut Royal de formation des cadres de la jeunesse et des sports connaît une détérioration croissante de son climat interne, en raison de dysfonctionnements structurels et de transgression dans sa gestion qui ont affecté le fonctionnement normal de cet institut et ont eu un impact direct sur son personnel administratif et pédagogique, ainsi que sur les étudiants ».
Le Président du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants a souligné, à cet égard, que « cette institution, censée jouer un rôle central dans la formation des élites dans le domaine de la jeunesse et des sports, vit désormais des tensions continues, compte tenu de l’absence des fondements de la bonne gouvernance et de la persistance auxquelles la transparence et le professionnalisme font défaut.

M. Sentissi a ajouté que la situation est aggravée par l’immobilisme du ministère malgré les nombreuses plaintes et doléances soumises au ministère de l’intérieur de cet institut, sans pour autant que le ministère de tutelle ait activé les mécanismes de contrôle et de correction, ni intervienne d’urgence pour assurer le fonctionnement normal de cet établissement public vital.

Dans ce contexte, le député parlementaire haraki a interpellé le responsable gouvernemental au sujet des mesures d’urgence que le ministère compte prendre pour réhabiliter le rôle l’Institut Royal de formation des cadres de la jeunesse et des sports dans son rôle et son positionnement.

M. Sentissi a conclu sa question écrite en soulevant la possibilité de dépêcher une commission de l’Inspection Générale du ministère pour s’enquérir sur le terrain de la situation réelle au sein de l’institut et prendre les mesures nécessaires.

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