En partenariat avec le Fonds de soutien pour la promotion de la représentation des femmesLe Mouvement Populaire a organisé une session de formation à Azrou
Dans le cadre des sessions de formation, organisées par le parti du Mouvement Populaire en partenariat avec le Fonds de soutien pour la promotion de la représentation des femmes, la quatrième session de formation a été tenue, samedi dernier, dans la ville d’Azrou.
Cette session a été encadrée par Mme Fatna Lakhiel, Responsable du Fonds de soutien, le professeur universitaire Mohamed Laâraj, la députée parlementaire Fatima Daîif, le député parlementaire Nabil Benkhayat Benomar et Mme Farida Tajmouâti (actrice associative).
Après lecture de versets du Coran, une allocution de bienvenue a été prononcée face à une assistance qui a compté 120 personnes. Par la suite, Dr. Fatna Lakhiel a pris la parole pour présenter l'objectif général du Fonds de soutien pour la promotion de la représentation des femmes, les programmes et les activités prioritaires, les catégories ciblées, ainsi que le plafond du coût financier, le taux de contribution de l'Etat, le mode de versement de la part de l'Etat et les régions qui ont bénéficié de ce soutien.
Pour sa part, M. Mohamed Laârej a évoqué de manière exhaustive la participation politique des femmes, soulignant que la consolidation de leur rôle demeure tributaire de leur encadrement et de leur formation, d'une part, et de l'adoption de mécanismes juridiques leur assurant une forte représentation au sein des institutions nationales, régionales et locales, d'autre part.
M. Laârej a qualifié cette phase de critique dans l'histoire politique du Maroc et qu’elle serait de nature à accorder aux femmes le statut qu'elles méritent, à travers la lutte contre toutes les formes de discrimination, l'élargissement et l’approfondissement de leurs acquis, droits publics et libertés fondamentales et ce, grâce à l’activation de la mise en œuvre des dispositions de l’article 19 de la nouvelle constitution.
Lors du débat sur la représentation des femmes au sein des conseils élus, plusieurs témoignages ont jeté la lumière sur la souffrance des femmes, en général, et des femmes rurales, en particulier, s’agissant de l’accès aux différents domaines économiques, sociaux et politiques. Il est à souligner que les femmes rurales endurent une situation de marginalisation et d'exclusion, mais leur détermination à s'imposer et à briser la barrière qui les a accompagnées tout au long de leur vie demeure leur seule préoccupation.
Enfin, et après avoir écouté toutes les interventions et répondu à certaines interrogations ayant trait à l’objet de cette rencontre, les recommandations suivantes ont été émises :
1 – la mise en œuvre des dispositions de l’article 19 de la nouvelle constitution ;
2 – l’adoption des décrets d’application de l'arsenal juridique ;
3 – le recours aux mécanismes de discrimination positive, dont notamment le système du quota, pour rehausser la représentation des femmes ;
4 – la consolidation de la participation politique des femmes, s’agissant de leur inscription sur les listes électorales et de leur élection ;
5 – la formation et la formation continue des femmes.
Après adoption de ces recommandations, cette rencontre a été clôturée à 14H45.