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Dans une réaction de M. Abdelhamid Saâdaoui lors de la séance mensuelle des questions de politique générale à la Chambre des Conseillers :Le Groupe Haraki est conscient que la réforme constitue un système global et intégré

En réponse à une question centrale sur les « problématiques de l’investissement et les enjeux de la préservation de la compétitivité de l’entreprise et du pouvoir d’achat des citoyens, le Chef du gouvernement, M. Abdelilah Benkirane, a appelé, mercredi dernier à la Chambre des Conseillers lors de la séance mensuelle des questions de politique générale du gouvernement, à développer le secteur,à rétablir l’équilibre, à promouvoir l’investissement étranger et à renfocer l’investissement dans les zones rurales.

Benkirane a ajouté que l’amélioration du climat des affaires exige d’abord la maîtrise des équilibres macro-économiques en vue de favoriser un climat des affaires qui rassurerait les opérateurs économiques nationaux et internationaux quant à leurs fonds et investissements à moyen et long terme.

Benkirane a souligné que dans l’espace d’une année seulement, le déficit budgétaire a été réduit de plus de deux points du PIB, passant de 7,3% en 2012 à 5,2% en 2013, soulignant aussi la réduction du déficit du compte courant de la balance des paiements de 9,7% en 2012 à 7,6% en 2013, tout en maîtrisant le taux d’inflation en-dessous de 2 %. M. Benkirane a rappelé, en outre, que le gouvernement est bien conscient que l’amélioration du climat des affaires constitue un levier essentiel pour l’investissement et le développement.

Dans son intervention, M. Abdelhamid Saâdaoui, Président du Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers, a précisé que le Groupe Haraki note son interaction positive avec les précisions qui ont déjà été apportées par le Chef du gouvernement ; lesquelles précisions confirment la volonté du gouvernement de mettre en place un climat favorable à la promotion de l’investissement dans le cadre d’une équation difficile consistant à préserver les équilibres macro-économiques sans porter préjudice aux équilibres sociaux et au pouvoir d’achat des citoyens. M. Saâdaoui a indiqué que cette équation gagne en complexité compte tenu du caractère vulnérable et limité de la productivité, liés à des facteurs exogènes soumis à des changements et fluctuations.

Par ailleurs, M. Saâdaoui a rappelé les pesanteurs et les contraintes qui font que la politique économique adoptée est soumise nécessairement à la logique de la maîtrise du déficit, ce qui réduit inévitablement la capacité d’investissement et ouvre la voie au recours à la dette interne et externe, en particulier à la lumière d’une situation marquée par l’épuisement des ressources de privatisation, l’exacerbation des besoins et du déficit social et de développement et la disparité des opportunités de développement entre les territoires et les régions. M. Saâdaoui a souligné l’importance des réformes initiées en dépit de la conjoncture difficile que traverse l’économie nationale, indiquant que le Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers est conscient que la réforme constitue un système global et intégré.

  1. Saâdaoui a également exprimé, dans le même sens, de nombreuses observations qui ont porté sur l’importance du rôle vital de l’entreprise dans le domaine du développement économique et social et de l’atténuation de la pression fiscale à laquelle elle est soumise, soulignant la nécessité de mettre un terme aux procédures complexes encadrant les marchés publics, de simplifier les procédures en matière d’accès au financement et de mettre en place un calendrier clair pour le paiement des arriérés dus aux entreprises et pour la récupération de leurs crédits au titre de la taxe sur la valeur ajoutée s’élevant à près de 14 milliards de DH.

D’autre part, M. Saâdaoui a considéré que la réforme radicale et globale du système fiscal constitue l’une des priorités pour assurer un environnement favorable au soutien de l’entreprise au lieu de se contenter d’amendement slimités et de réformes et partielles, ce qui permettra de restaurer la confiance entre l’administration fiscale et le contribuable et de mettre en place des incitations qui favorisent la mise à niveau des entreprises,encouragent les initiatives d’investissement et réunissent les conditions nécessaires pour attirer les investissements étrangers.

En outre, M. Saâdaoui a précisé que la réforme de la justice constitue une étape essentielle dans ce processus, exhortant le gouvernement,à cet égard, à adopter et à respecter un calendrier clair et précis, en vue de l’exécution des jugements définitifs prononcés en faveur des entreprises et des individus et à l’encontre l’Etat et ce, conformément aux disposition  de l’article 126 de la Constitution qui stipulent que les jugements définitifs s’imposent à tous.

Saâdaoui a indiqué que la non-exécution de ces jugements a des répercussions sur la vie et l’avenir des entreprises, car il n’est pas logique que l’Etat tergiverse dans l’exécution des jugements prononcés à son encontre, alors qu’il poursuit l’application de la déduction à la source à travers la procédure d’avis à tiers détenteur.

S’agissant de la préservation du pouvoir d’achat, M. Saâdaouia relevé l’amélioration du pouvoir d’achat et non seulement sa préservation, précisant que cette amélioration nécessite la relance de la consommation intérieure et le lancement d’une politique sociale harmonieuse.

Saâdaoui a conclu en soulignant que le thème débattu est vaste,, soulignant que le pays ne produit que peu de richesses, et que le plus important est d’assurer la gestion optimale de ce peu et d’œuvrer à la production de la richesse au lieu de se contenter de la distribuer.

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