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Dans un communiqué publié par le Mouvement Populaire au sujet du procès des personnes impliquées dans les crimes de « Gdeim Izik »- Appel à faire prévaloir la loi seulement, ce qui est à même de garantir la justice et l’équité- L’étonnement de certaines positions cherchant à inverser les rôles des coupables et des victimes

Prenant fait du procès des personnes impliquées dans les crimes atroces qu’a connu le camp « Gdeim Izik » vers la fin de l’année 2010, lesquels crimes ont coûté la vie à plusieurs martyrs du devoir national, le Mouvement Populaire a publié le communiqué suivant :

Suivant avec grand intérêt les phases du procès des personnes impliquées dans les crimes odieux et atroces commis durant les incidents qu’a connu le camp « Gdeim Izik » vers la fin de l’année 2010, et qui ont coûté la vie à plusieurs martyrs du devoir national appartenant aux forces de sécurité et à la Protection civile, le Mouvement Populaire souligne ce qui suit :

Premièrement : la poursuite des accusés devant le tribunal militaire permanent des Forces Armées Royales est une mesure tout à fait légale, tirant ses fondements de la législation nationale du Maroc en tant qu’Etat pleinement souverain adoptant les valeurs de droit et de justice. De même, ce procès n’est pas "exceptionnel" comme le prétendent certaines parties à des fins tendancieuses, mais il s’agit bien au contraire d’une procédure adaptée à la nature de l'acte criminel perpétré contre des militaires.

Deuxièmement : rappel que les crimes commis contre les membres des forces publiques ne sont pas la conséquence d’une violence réciproque, mais qu’il s’agissait d’une agression unilatérale par des éléments à la solde de parties hostiles à la patrie.

Troisièmement : les crimes commis, de par leur brutalité et leur atrocité et le recours de leurs auteurs à la mutilation des cadavres des victimes, constituent non seulement une atteinte au droit à la vie, qui est l'un des droits suprêmes, mais également des crimes reniant les valeurs humaines, ainsi que l'esprit et les principes de l’Etat de droit.

Quatrièmement : appel à faire prévaloir la loi seulement et à ne pas sombrer dans l'instrumentalisation politique de ce procès, en arguant faussement des considérations de droits de l’Homme qui seraient loin de toute impartialité et objectivité, et qui ne prendraient pas en compte les sentiments des proches et des familles des victimes innocentes auxquelles il faut rendre justice.

Cinquièmement : l’étonnement des positions de certaines parties appartenant aux milieux des droits de l'Homme, aux plans national et international, cherchant à inverser les rôles des coupables et des victimes ; lesquelles positions sont politiciennes et contradictoires avec la noblesse des principes et valeurs des droits de l'Homme, universellement reconnus, et qui prônent le respect du droit à la vie, la justice et l'équité.

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