Dans le cadre de la lutte contre le chômageLe ministère de la Jeunesse et des Sports soutient plusieurs projets socio-économiques au profit de 15 jeunes hommes et femmes

M. Lahcen Sekkouri, ministre de la Jeunesse et des Sports a présidé,lundi dernier, en compagnie de M. Ali Bourama, Secrétaire général de la Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie (CONFEJES), la cérémonie de remise d’une aide financière au profit de 15 jeunes hommes et femmes bénéficiaires du programme d’encouragement des entreprises de jeunes qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale intégrée de la jeunesse.
Dans une allocution prononcée à cette occasion, M. Sekkouri a affirmé que le ministère a élaboré la stratégie de soutien de la jeunesse marocaine et de développement de ses compétences à travers la mise en place de centres qui accueillent les jeunes talents, ayant pour mission l’organisation de sessions de formation et de mise à niveau et l’apport du soutien aux porteurs des projets.
Le ministre a ajouté que pour concrétiser la vision du ministère dans ce cadre, « nous avons besoin de travailler davantage et de nous concentrer sur les besoins réels des jeunes », soulignant que l’Etat marocain a accompli de grands progrès dans le domaine du développement humain, en particulier en ce qui concerne le secteur de la jeunesse.
Dans ce sens, M. Sekkouri a indiqué que l’indice de développement de la jeunesse devrait être en phase avec les changements sociaux, culturels, sportifs et économiques qu’enregistre le Maroc et qui sont en adéquation avec les potentialités disponibles, précisant qu’il est désormais nécessaire d’accueillir les jeunes à travers leurs institutions compétentes et de leur dispenser des services de formation et de mise à niveau en vue de la création d’opportunités d’auto-rempli qui préservent la dignité des jeunes.
Partant de sa mission en matière d’organisation et de développement du secteur de la jeunesse, de promotion de ce secteur pour qu’il se hisse au professionnalisme, de réalisation de la participation active des jeunes, de préservation de l’identité nationale, d’autonomisation des jeunes, de valorisation de leur capacités et de réalisation de leurs aspirations, le ministère de la Jeunesse et des Sports a procédé, dans le cadre de la mise en œuvre de son plan stratégique basé sur la compréhension de la réalité pour interagir avec, à la priorisation des initiatives, des programmes et des activités institutionnelles visant à préparer des jeunes dotésdes compétences et des connaissancesrequises.
Par ailleurs, M. Sekkouri a mis l’accent sur la nécessité de mobiliser les potentialités individuelles et d’adopterun modèle d’auto-emploi unique en son genre reposant sur la conclusion de partenariats de contrats avec ces potentialités et la focalisation du ministèresur sesmissions de base.
M. Sekkouri a indiqué que le ministère a lancé l’initiative« encourager les jeunes entrepreneurs », qui vise à autonomiserun certain nombre de jeunes marocains dans le domaine du leadership et la gestion des affaires, notamment à travers le premier axe de cette initiative relatifàl’accroissement des opportunités économiques offertes aux jeunes, à la promotionde leur emploi et au développement des services qui leur sont dispensésen soutenant leurs initiatives dans le domaine de l’entreprise et en les aidant à trouver différentes sources de financement de leurs projets ambitieux afin de faciliter leur intégration dans la vie professionnelle et économique.
Pour sa part, Rachid Ben Taïbi, responsable du programme au sein du ministère, a affirmé que les mécanismes réussisqui assurent la mise en œuvre du plan vont de l’organisation de sessions de formation au profit des jeunes porteurs de projets et de leurs formateurs au niveau des différents foyers de jeunes sur le plan national, dans les filièresprofessionnelles, artisanales et industriellesde leur choix.
S’agissant du mode de soutien des projets qui ont été approuvés en raison de la crédibilité de leur étude de faisabilité, M. Ben Taïbi a souligné qu’un financement spécifique a été mis en place pour soutenir la création des petites entreprises, ainsi que des dons pour appuyer les projets socio-économiquesportés par les jeunes, ajoutant qu’il existe d’autres mécanismes de financement, dont notamment des crédits sans intérêt pour les projets soumis à un concours au niveau nationalet des dons pour les projets agréés et financés par l’organisation CONFEJES.
D’autre part, M. Sekkouria précisé que lacatégorie cibléepouvantbénéficierde ce financement comprend tous les jeunesporteurs de projets, âgés de 18 à 30 ans, scolarisés et non scolarisés, et disposant ou non d’une qualification professionnelle.
Le programme vise à soutenir des initiatives pilotes dans le domaine de l’intégration sociale et économique des jeunes, à encourager les jeunes entrepreneurs, àleur fournir le soutien et l’assistance nécessaires pour la réussite de leurs projets, à chercher des sources de financement pour promouvoir la création demicroentreprises, à promouvoir l’esprit d’entreprise auprèsdes jeunes et à leur dispenser une formation dans ce domaine, à financer les programmes de formation des jeunes à travers la création de clubs de jeunes entrepreneurs aux niveaux local,régional et nationalafin d’apporter aux porteurs de projets le conseil technique et l’appui institutionnel nécessaires pour assurer la réussite de leurs projets.
Il convient de noter que le nombre de projets financés actuellement s’élève à 96 projets, dont 58% enmilieu urbain et 42% en milieu rural, bénéficiant à 113 jeunes entrepreneurs, dont 62 jeunes hommes et 51 jeunes femmes, et ayant généré 339 emplois directs en 1.695 emplois indirects.
Dans ce cadre,le ministère soutient toutes sortes de métiers et de professions au profit des différentes stratessociales, dont notamment les jardins d’enfants, les artisans de la broderie, la coiffure, le commerce, la photographie, l’élevage, l’aviculture, l’informatique, le sport, les services et les énergies renouvelables.
Les projets financés sont basés dans plusieurs villes marocaines, à savoir notamment Khénifra, Salé, Témara, Beni Mellal, Taza, Tahla, Rabat, Safi, Abi Jaâd, Tanger,Chichaoua, Settat, Essaouira, Agadir, Meknès, Fès, Sefrou, Chefchaouen, Mohammedia, Khémisset,Kasbat Tadla, Kénitra, El Jadida, Midelt, Assa Zag, Benslimane, Sidi Kacem, Smara, Mediouna, Guelmim, Tata, Moulay Yaâcoub, Khouribga etKelâatSraghna.