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Après le refus du « Maire » de Rabat d’honorer ses engagementsLes conseillers communaux du Mouvement Populaire et du Parti Authenticité et Modernité (PAM) ont boycotté la session ordinaire du Conseil communal de Rabat

Les conseillers communaux du Mouvement Populaire et du Parti Authenticité et Modernité (PAM) ont boycotté la dernière session ordinaire du Conseil communal de Rabat. Cette alliance, formée de 49 des 86 conseillers communaux, a indiqué que le boycott de cette session a été dicté par le fait que le Maire de la ville n’a pas honoré ses engagements avec la majorité.

Dans une déclaration au journal « Al-Haraka », M. Abdelkader Tatou, membre du Bureau Politique du Mouvement Populaire et coordonnateur du Parti à Rabat, a affirmé que cette mesure, prise par cette alliance élargie, est intervenue en réaction au non respect par le Maire des engagements pris, qui constituent une feuille de route pour servir les intérêts des habitants de la capitale, estimant, dans ce sens, que les précédentes réunions tenues par l’alliance avec le Maire de la ville ne se sont avérées être que des « réunions de courtoisie ».

Dans ce cadre, M. Tatou a vivement critiqué le retard accusé par les chantiers lancés au niveau de la ville et les contraintes que fait subir ce retard aux habitants, soulignant la nécessité de faire face à toute les tentatives du président du Conseil communal de travestir la majorité en une machine à voter.

Par ailleurs, M. Tatou a exprimé son rejet du maintien de cet état de fait, au risque d’exclure l’alliance de toute participation à l’élaboration de programmes et à la gestion des affaires locales de la ville.

En outre, M. Tatou a précisé que la décision de boycotter la session ordinaire ne constitue nullement une tentative de « renverser » le Maire de la ville, ajoutant que la préoccupation fondamentale de l’alliance est de rétablir le cours ordinaire des choses, sans pour autant chercher à envenimer la situation, d’autant plus que la véritable préoccupation de l’alliance est de trouver les solutions appropriées pour éviter de rater les opportunités offertes pour satisfaire les aspirations des habitants de Rabat.

Pour sa part, M. Mohamed Ben Hammou, conseiller communal du PAM, a affirmé que l’alliance rejette la gestion du Conseil communal soit assurée par une minorité et par des méthodes qui ne sont pas à la hauteur des aspirations des habitants de Rabat, ajoutant, dans une déclaration au quotidien « Al-Haraka », que « nos principales revendications sont fondées sur l’implication de tous dans l’élaboration et la mise en oeuvre d’une stratégie locale en vue de sortir la ville de la situation critique dans laquelle elle sévit actuellement ».

M. Ben Hammou a indiqué, en outre, que l’alliance ne pourrait plus tolérer le laisser-aller dont pâtit la capitale, en l’absence d’une gestion raisonnable et ponctuelle des affaires de la ville.

Il convient de noter que cette dernière session ordinaire du Conseil communal de Rabat s’est tenue en présence seulement de 28 des 84 conseillers.

De son côté, M. Fathallah Oualalou, Maire de la ville, a refusé de répondre à la question du journal « Al-Haraka » sur les engagements qu’ils avaient pris avec la majorité qui a boycotté cette session, se satisfaisant de déclarer « ma principale mission est de défendre l’intérêt général de la ville et de rester attaché aux principes éthiques ».

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