Après l’auto-évaluation, quelle question ? (1(
La l’auto-évaluation, en état de pureté spirituelle où la personne se libère des caprices et transcende les diktats de l’âme intimant le mal, est une condition nécessaire pour que chacun puisse ouvrir ses yeux sur son environnement et sur les autres, adoptant des attitudes nouvelles positivant son rôle dans la société, pour qu’en bénéficie la collectivité avant l’individu.
Dans le Maroc d’aujourd’hui, nous avons grandement besoin de l’exercice d’une citoyenneté active rompant définitivement et de manière irréversible avec des mentalités passéistes qui perçoivent la patrie comme une vache à traire et consacrent des pratiques ayant comme référence « après moi le déluge ».
Il est temps de jeter les bases et les fondements solides d’une nouvelle culture sociétale, inspirée de la nouvelle Constitution et des facteurs objectifs qui ont poussé dans la direction de ce nouveau contrat. De même, l’accélération de la réalisation de cette mission revêt une nécessité primordiale, car le temps des individus n’est pas le temps des peuples et des nations. Et si l’optimisme constitue l’une des exigences de l’action politique, le réalisme dans le diagnostic, l’évaluation et les conclusions représente également une chose inévitable et inéluctable.
Oui, nous avons réussi, grâce à Dieu et à la sagesse du père de la grande famille marocaine et son Imam veillant sur sa sécurité et sa stabilité, à surmonter les défis et les risques d’un dérapage dont n’a pas été épargné « le printemps arabe » dans des pays frères, mais la sagesse exige également de ne pas se complaire et de dormir dans « le miel de l’exception ». Il s’agit ici d’une responsabilité collective et d’un devoir individuel pour tout citoyen.
Ainsi, nous devons se départir de tous les calculs subjectifs ou catégoriels et nous rendre compte que nous jetons les bases d’une nouvelle société qui offrira à nos enfants et nos petits-enfants les conditions de dignité et les qualifiera pour protéger le pays contre les risques et les défis de l’avenir et pour préserver une nation qui a inscrit ses marques dans les livres d’histoire depuis des dizaines de siècles.
