Annonce de la création de « la Ligue des pharmaciens harakis »Dr. Fouad Lahbalat : Notre objectif est la réussite du chantier relatif à la politique pharmaceutique au Maroc
Les organisations parallèles du Mouvement Populaire se sont renforcées par l’annonce de la création de «la Ligue des pharmaciens harakis » et ce, lors d’une assemblée générale tenue samedi dernier en présence de M. Mohand Laenser, Secrétaire Général du Mouvement Populaire.
Cette initiative est intervenue après la décision de nombreux militants harakis qui exercent dans le secteur pharmaceutique de se réunir dans une ligue en vue de la promotion de ce secteur, de l’amélioration des services de santé et de la contribution à la réussite du chantier relatif à la politique pharmaceutique au Maroc.
Cette initiative participe également de l’adhésion de ces militants au programme du Mouvement Populaire, qui attache une grande importance à la question sociale.
Dans ce contexte, Dr. Fouad Lahbalat, Président de la Ligue des pharmaciens harakis, a affirmé, dans une déclaration au quotidien « Al-Haraka », que cette initiative est le fruit d’un débat qui a réuni plusieurs militants harakis qui l’ont mandaté de superviser ce débat et ce, en raison de son expérience puisqu’il a été, durant la période 2007-2012, Président de l’Association des pharmaciens marocains lauréats de l’ex-Union soviétique, laquelle association regroupe plus de 700 pharmaciens.
Dr. Lahbalat a estimé que la première des priorités sur laquelle doit se pencher la Ligue à compter du mois de janvier prochain réside dans la structuration des sections régionales de la Ligue.
S’agissant de la question de la réduction des prix des médicaments qui préoccupe la scène nationale en ce moment, Dr. Lahbalat a affirmé que les pharmaciens sont en faveur de toute décision qui permettrait aux citoyens d’accéder aux médicaments, mais à condition de tenir compte des intérêts et des revenus des pharmaciens. Il a soulevé à cet égard le préjudice que subissent les pharmaciens à cause de la vente des médicaments par certaines cliniques et vétérinaires, ainsi que par la vente de vaccins par certains pédiatres.