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A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la violence à l’égard des femmes- Mme Loubna Amhir: les formes de violence sont diverses et devraient être combattues par les moyens légaux- Mme Meriem Oualhane: les principales formes de violence sont l’agression morale et la violation des libertés individuelles

Mme Loubna Amhir, député parlementaire et membre du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, a affirmé, hier dans une déclaration au quotidien "Al-Haraka", que l'expérience marocaine dans le domaine de lutte contre la violence à l'égard des femmes et de protection des droits des femmes violentées constitue une expérience modèle eu égard au nombre des initiatives lancées par le Maroc pour lutter contre ce phénomène, à savoir notamment la mise en place d'unités d'assistance sociale, l'apport d'un soutien judiciaire aux femmes violentées, l'organisation de campagnes de sensibilisation et la consolidation du débat sur la protection juridique des femmes contre toutes les formes de violence qui peuvent porter atteinte à leur intégrité physique et morale.

Mme Amhir a souligné qu'en dépit de la propagation du phénomène de violence à l'égard des femmes dans la société marocaine, les efforts gouvernementaux demeurent timides, soulignant le rôle qui incombe à la justice en matière de protection des femmes contre toutes les formes de violence.

Mme Amhir a également appelé à l'adoption d'une loi pénalisant la violence à l'égard des femmes et consolidant la lutte contre la violation des droits essentiels des femmes.

Par ailleurs, Mme Amhir a mis l'accent sur la nécessité de veiller à la mise en application des dispositions de la nouvelle constitution qui stipule l'égalité entre les femmes et les hommes sur les plans des droits et des obligations, soulignant le rôle qui incombe au gouvernement et à la justice s'agissant de la protection de la femme contre les violences pratiquées à son égard sous différentes formes.

Pour sa part, Mme me rime Oualhane, député parlementaire et membre du Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, qu'il est nécessaire de veiller à la mobilisation des personnes concernées par ce domaine et à l'activation du partenariat avec la société civile, revendiquant la protection des femmes contre toutes les formes de violence et appelant à porter soutien aux femmes violentées ou victimes de divorces et d'exploitation sexuelle ou économique, ainsi qu'aux "bonnes" mineures, aux jeunes filles violentées et aux jeunes filles victimes de mariages de mineures.

Mme Ouahane a mis l'accent, par ailleurs, sur la nécessité de mettre en application les dispositions de la nouvelle constitution eu égard au fait qu'elle constitue la loi suprême qui doit primer. 

Mme Oualhane a appelé les associations féminines, le Parlement et le gouvernement à intensifier leurs efforts en vue de constituer une force de plaidoyer dans le domaine de lutte contre la violence et les violations des droits des femmes, soulignant la nécessité de lutter contre toutes les formes de discrimination et de violence basées sur le genre et revendiquant l'adoption d'une loi pénale spécifique à la lutte contre les violences à l'égard des femmes.

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