A l’occasion de la célébration de la Journée mondiale des travailleurs

A l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la classe ouvrière, Amnesty International a organisé, samedi dernier à la place Bab Al-Had à Rabat, une exposition dédiée aux droits de l’Homme sous le thème « droits de l’Homme : moins de pauvreté », afin d’attirer l’attention sur les conditions des catégories sociales défavorisées, qui souffrent essentiellement des affres de l’insécurité, de l’exclusion, de l’injustice, de l’humiliation et du mépris. Dans ce sens, Amnesty International – Section Maroc a souligné, dans un communiqué de presse dont copie est parvenue hier au quotidien « Al-Haraka », qu’une campagne mondiale de sensibilisation avait été lancé au cours du mois de mai de l’année dernière sous le slogan « Revendiquons la dignité », en vue d’inciter les gouvernements à honorer leurs engagements en matière des droits économiques, sociaux et culturels. Cette campagne avait pour objectif également d’exiger l’interpellation des sociétés, autres entreprises ou institutions d’affaires au sujet des abus et des violations qu’elles commettent dans leur course effrénée vers le gain et ce, au détriment des droits de l’Homme. Cette même source a indiqué qu’Amnesty International estime que le respect des droits de l’Homme exige, d’abord et avant tout, de garantir le droit de vivre dans la dignité, le droit à l’alimentation et à l’eau, ainsi que d’assurer les soins de santé de base, l’enseignement fondamental et le logement décent. Le communiqué de presse a précisé qu’Amnesty International oeuvrera au cours des six prochaines années, en partenariat avec les catégories défavorisées, afin de faire entendre leur voix et leur permettre de s’impliquer dans les actions qui déterminent leur sort. Le communiqué de presse a indiqué, par ailleurs, que l’organisation se focalisera, dans le cadre de la première phase de la campagne mondiale de sensibilisation susmentionnée, sur les violations flagrantes des droits de l’Homme, telles que la mortalité maternelle et les bidonvilles, ainsi que sur l’interpellation des entreprises et sur d’autres questions qui révèlent particulièrement le degré d’interdépendance entre la pauvreté, l’insécurité, l’exclusion et l’indifférence à l’égard des voix d’êtres humains.