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Une société plurielle et une Commanderie des Croyants qui veille à la préservation de l’Islam garantit les autres croyances monothéistesRespirer la brise de la liberté dans toutes les langues et avec les sentiments de paix spirituelle

Certes la version finale de l’avant-projet de la Constitution n’a pas encore été transmise aux partis politiques, aux syndicats et aux médias pour publication, toutefois les informations, qui ont filtré et qui indiquent que cet avant-projet a satisfait au seuil des revendications exprimées par différentes catégories du peuple au regard des grandes lignes du projet de révision constitutionnelle, ont attisé l’appétit de certaines parties qui ont commencé à exercer des « pressions », autant déclarées que feutrées, en vue de perturber le climat d’optimisme que vit le peuple marocain, qui est à la veille de se prononcer par voie de référendum sur une constitution qui répond aux exigences de l’étape actuelle et aux exigences de la nouvelle ère.

Le caractère dangereux des méthodes utilisées par ces « groupes de pression » réside dans le fait qu’ils jouent sur la corde sensible, à travers l’exploitation politicienne du référentiel religieux.

Ces méthodes sont rejetées en principe, car il n’est pas toléré que l’acteur politique transcende le cadre des mécanismes de concertation auxquels il a contribué avec les différentes parties pour exercer des surenchères versant dans le populisme, dans une tentative d’imposer sa propre orientation au reste des composantes.

L’Islam, dans sa médiation, sa modération et son fondement sur le rite sunnite Malikite, représente la religion de la nation marocaine qu’elle a embrassée non pas par la force de l’épée, mais parce que les Marocains l’ont adoptée depuis 14 siècles sur la base d’une ferme conviction. De ce fait, personne n’a le droit de monopoliser le référentiel islamique, garanti, ainsi que les autres croyances monothéistes, par l’institution de la Commanderie des Croyants.

De même, ceux qui se vantent de la défense de la langue arabe, en prenant pour cible la langue amazighe et en classant cette dernière dans la case des « ennemis », devraient que les amazighs au Maroc n’ont jamais eu, à travers l’histoire, une position hostile à la langue arabe, mais il l’ont défendue et aimée parce qu’elle est la langue du Coran, unifiant les ethnies, les races et les langues. Nous nous référons aux ourvrages de « Souss Al-Alima » (Souss, la Savante) et « Al-Maâssoul » (Le Mielleux) du savant amazigh Mokhtar Soussi qui attestent de nos affirmations.

Aussi, sommes-nous étonnés de ceux qui veulent faire de la question amazighe l’un des « moulins de Donquichotte » en vue de l’exclusion d’une composante essentielle de l’identité marocaine.

La Constitution est un contrat social entre les composantes d’un peuple tout entier, et ne constitue nullement une chasse gardée des élites politiques, dont le rôle consiste en l’encadrement du paysage politique et leur souci d’incarner le sentiment collectif, renfermant des croyances, des traditions et des expressions culturelles, qui constituent, dans leur complémentarité, le tissu civilisationnel marocain.

Le Maroc est une société plurielle où coexistent, au fil des ères, les religions et les cultures. Ce serait cette spécificité qui l’a qualifié à être pionnier sur les plans arabe, continental et islamique à adopter le choix démocratique et à consacrer les valeurs de liberté et d’ouverture sur le monde.

Notre message est clair : laissez les Marocains qui clament « il n’y de Dieu qu’Allah » depuis leur jeune âge, se prononcer à travers les urnes, et ne les privez pas de respirer la brise de la liberté dans toutes les langues et avec tous les sentiments de paix spirituelle et les émotions humanitaires, issus des valeurs universelles communes.

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