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Pour s’opposer aux tentatives de dévaloriser les nobles intentions de la réformeLa réussite du chantier constitutionnel est tributaire de l’instauration d’un climat de sécurité et de stabilité et du respect des principes de l’Etat de droit

Notre discours clair pourrait ne pas être du gout de certaines parties qui se sont habituées à adopter des discours ambivalents et versatiles dans le traitement des différentes vagues qu’enregistre la société marocaine.

Toutefois, malgré le tribut que nous devons payer à cause de notre franchise, en terme notamment d’attaques « populistes », nous nous trouvons face à la responsabilité de nommer les choses par leur propre nom et de ne pas se détourner de la vérité, car ce qui prime, dans notre combat quotidien, c’est l’intérêt suprême de notre nation, qui transcende tout acquis partisan ou catégoriel.

En effet, nul ne remet en doute le fait que la société marocaine, à l’instar d’autres sociétés, n’a cessé d’enregistrer des changements accélérés à tous les niveaux, en phase avec la révolution technologique et informationnelle que  connaît le monde, qui a transformé le monde en un petit village ouvert. Ces changements ont influé sur le niveau de prise de conscience des nouvelles générations, qui aspirent désormais à un nouveau climat où elles se retrouveraient, qui est incarné par « Le mouvement du 20 février » comme modèle.

En toute franchise, nous affirmons que nous n’avons jamais été contre les revendications des jeunes marocains, qui a le droit d’exprimer ses préoccupations et ses aspirations, en particulier si les modes d’expression s’inscrivent dans un cadre pacifique et civilisé. Toutefois, nous rejetons fermement et de manière absolue toute instrumentalisation du dynamisme de nos jeunes, que ne nous doutons pas de leur patriotisme et de leur bonne foi, par des formations partisanes (légales et illégales) qui chercher à imposer leur « autorité » dans la rue, en violation flagrante de toutes les lois régissant le droit de rassemblement et d’association au Maroc.

Certes la majorité des jeunes du « mouvement du 20 février » a souligné, à plusieurs occasions, le caractère d’indépendance du mouvement et a rejeté son exploitation par certaines parties à des fins définies dans des agendas qui ne reconnaissent pas ni l’option démocratique, ni la participation au processus électoral.  Cependant les dérapages, les violences et les émeutes qu’ont connu certaines villes marocaines ces derniers jours et qui ont pris pour cible les biens privés et publics, exige de toute personne, qui serait soucieuse de préserver la stabilité du pays et l’inviolabilité de l’Etat de droit, de faire face aux tentatives d’une minorité impressionnée par les évènements qu’ont connus des sociétés arabes qui ne peuvent pas être comparées avec le Maroc, eu égard à sa spécificité et à son processus de réforme qui ne date pas d’aujourd’hui.

Le Maroc, en tant qu’ancienne nation, fort d’une civilisation, d’une histoire et de traditions démocratiques, ne peut jamais tolérer qu’une petite minorité impose ses conditions et squatte la rue, sans aucun respect des règles relatives au maintien de la sécurité publique.

Oui à la liberté d’expression et de manifestation, mais dans le respect de la loi, car le mépris de la loi risquerait de détourner notre attention et nos réflexions du grand chantier constitutionnel, annoncée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans son discours historique du 09 mars courant.

Ainsi, nous soulignons que la réussite de cet important chantier demeure nécessairement tributaire de l’instauration d’un climat de stabilité et de sérénité, parmi les Marocains, dont les aspirations ont été satisfaites par le Discours Royal, qui aurait même transcendé les revendications annoncées auparavant par plus d’une partie.

Dans ce sens, nous appelons les jeunes à participer, de manière sérieuse et responsable, dans le débat prévu sur la nature des réformes constitutionnelles proposées. Nous souhaitons que ces jeunes constituent une force de proposition influente, à travers leurs efforts intellectuels et leur contribution à la promotion de leurs visions à travers les médias publics, qui devraient veiller à garantir le droit d’expression à toutes les catégories convaincues par la démocratie et l’état de droit.

C’est ce qui est requis de nous tous au stade actuel, pour que la voie ne soit pas ouverte à toute personne, qui serait tentée par les fausses illusions d’« Al-Qawma » (Le Soulèvement), d’imposer un régime totalitaire, résiduel de l’époque de la guerre froide, et de dévaloriser les nobles intentions de la réforme.

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