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OpinionVaincre le fléau de la corruption est possible

Il est très regrettable que le Maroc occupe le deuxième rang dans la région du Maghreb, le dixième rang au Moyen-Orient et le 85e rang sur le plan mondial dans le classement de l’indicateur de transparence de l’année 2010, établi par l’organisation « Transparency international ».Le Maroc a certes déployé des actions louables dans le domaine de la lutte contre la corruption, consistant notamment en l’adoption de la loi relative à la déclaration des biens et la création de l’Instance Centrale de prévention de la corruption. Toutefois, l’appréhension des acteurs que la corruption se propage n’a cessé de s’intensifier.

Ainsi, la comparaison de données objectives relatives à chaque secteur avec les positions et les représentations de ces acteurs devrait nous donner une image plus claire sur la propagation de la corruption.

De même, la mobilisation contre la corruption et en faveur la transparence est encore en dessous du niveau requis. C’est pourquoi la constitution d’une grande coalition, réunissant le gouvernement, la société civile, les élus locaux, le Parlement, le secteur privé et la presse, est à même de créer un large front de lutte, au sein duquel coopèrent et coordonnent entre elles l’ensemble de ces intervenants, dans le cadre d’une mobilisation populaire et nationale globale en vue de juguler la corruption et assurer une plus grande transparence dans l’ensemble des services publics et au niveau des secteurs public et privé.

Les expériences des pays d’Europe de l’Est et d’autres pays, ayant des niveaux similaires au nôtre, seraient utiles à cet égard et nous devrions la prendre comme exemple si nous voulons se hisser à des rangs honorables dans ce domaine.

Dr. Lahcen Haddad *

(*) Membre du Bureau Politique du Mouvement Populaire

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