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Mme Zahra Cheguaf dénonce à Washington le calvaire qu’endurent les populations séquestrés dans les camps de Tindouf

Une délégation composée d’acteurs politiques importants issus des Provinces du Sud du Royaume, dont fait partie Mme Zahra Cheguaf, parlementaire et Présidente de l’Union des Femmes Harakies, ont dénoncé, à Washington, les conditions de vie abjectes qu’endurent les populations séquestrées dans les camps de Tindouf, mettant en garde contre « le coût humanitaire exorbitant » de la persistance du conflit du Sahara.

Dans une déclaration à l’agence Maghreb Arabe Presse (MAP), Mme Zahra Cheguaf a souligné que la grande majorité des Sahraouis vit et prospère dans les Provinces du Sud, relevant que le plan d’autonomie constitue une solution de compromis qui mettra fin au calvaire humanitaire des populations qui sont en train de dépérir dans les camps de Tindouf sans perspectives d’avenir.

Mme Gheguaf a indiqué, par ailleurs, que les congressmen avec lesquels s’était entretenue la délégation marocaine ont été sensibles au drame de ces populations séquestrées en violation des conventions internationales pertinentes, ajoutant que le plan d’autonomie garantit justement à ces populations un avenir meilleur dans la dignité et la sécurité.

Des congressmen et des think tanks américains avaient récemment dénoncé les violations flagrantes des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf et avaient interpellé le Haut Commissaire des Nations Unies pour les Réfugiés, M. Antonio Guterres, quant à l’urgence d’assurer la protection des populations qui y sont séquestrés contre leur gré. Ils ont appelé cet organisme onusien à établir une présence « significative » dans ces camps dans le but d’y garantir la protection de ces populations, y compris la liberté de mouvement, déplorant que le HCR, à qui échoit justement la responsabilité de protection des réfugiés, « se cantonne dans un rôle secondaire qui se limite à l’approvisionnement des camps en nourriture et en matériel ».

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