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Mme Hakima Al-Haïti souligne lors du forum économique organisé par le parti algérien du Rassemblement pour la Culture et la DémocratieL’intégration économique du Maghreb constituera une valeur ajoutée qualitative pouvant s’élever à 34% du Produit Intérieur Brut (PIB) des pays de la région

Mme Hakima Al-Haïti a affirmé que le développement durable, dans toutes ses dimensions, constitue dorénavant l’un des droits de l’Homme, à commencer par le droit à une vie décente, en passant par le droit de rendre l’élément humain productif, et donc un élément actif au sein de la société et ce, conformément avec les recommandations de la « Déclaration de Rio ».

Participant au forum économique régional, organisé récemment dans la capitale algérienne par le parti du Rassemblement pour la Culture et de la Démocratie, par une intervention sur le thème « les indicateurs du développement durable un outil d’amélioration des politiques publiques », Mme Al-Haïti, membre du Bureau Politique du Mouvement Populaire, a ajouté que l’élément humain constitue la pierre angulaire de tout édifice économique.

A cet égard, Mme Al-Haïti a souligné que le développement durable reste tributaire de la planification d’une approche de développement dans les politiques publiques, mais à condition que la mise en œuvre et le suivi de cette approche soit assurés par les institutions concernées, afin de relever les obstacles qui entravent le développement dans la région maghrébine, à savoir notamment le boom démographique, les changements climatiques et les défis de la mondialisation.

Dans ce sens, Mme Al-Haïti a mis l’accent sur la nécessité de mettre le développement au service des citoyens, à travers :

1 – Produire des richesses et, en parallèle, assurer des offres d’emploi ;

2 – Assurer un climat dans lequel convergent tous les moyens propices au développement, à travers l’intégration de la population sur la base de la justice sociale et de « l’accompagnement social et économique » en vue d’aider l’élément humain à réussir une intégration positive, productive et durable ;

3 – Assurer une vie décente aux citoyens, grâce à la création d’activités économiques, conditionnées par la réalisation du développement durable, la lutte contre la pollution et la préservation de l’environnement ;

4 – Consolider la démocratie par le pluralisme, le dialogue et le débat public, fondés sur la participation effective des citoyens.

Ainsi, Mme Al-Haïti a affirmé que les pays maghrébins devraient adopter des indicateurs nécessaires afin d’assurer leur transition rapide, vu que les indicateurs constituent la véritable boussole pour réaliser un édifice économique durable, ajoutant, dans son plaidoyer économique, que les pressions et les impacts, dus à l’activité de l’élément humain, sont accentués par le système de la mondialisation.

Par conséquent, Mme Al-Haïti a appelé à la levée des barrières afin d’ouvrir la voie au développement durable, qui est devenu l’un des droits essentiels et une véritable préoccupation commune, tant sur les niveaux local, régional qu’international.

Concernant la consolidation et le renforcement de la coopération économique régionale, Mme Al-Haïti a souligné que la coopération passe nécessairement par la résolution des différends et l’engagement sur des questions économiques vitales présentant un intérêt commun, à travers la lutte contre la pauvreté et l’immigration clandestine.

Enfin, Mme Al-Haïti a souligné que l’action concertée pour développer les économies maghrébines et africaines constituera l’un des principaux moyens nécessaires pour s’assurer des opportunités de croissance économique en vue de lutter contre la pauvreté.

Evoquant le problème de l’absence d’une intégration économique entre les pays du Maghreb, Mme Al-Haïti a souligné que l’absence de cette intégration devrait être palliée, car elle est à l’origine d’une perte de croissance estimé entre 1% et 2% du Produit Intérieur Brut (PIB), comme l’avait relevé la Banque Mondiale en 2006. Cette institution financière avait conclu que l’intégration économique maghrébine apporterait une valeur ajoutée qualitative en terme de croissance, qui pourrait varier entre 24 et 34% du Produit Intérieur Brut des pays du Maghreb au cas où ils consolideraient leurs rangs économiques.

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