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M’barek souligne que le développement régional est tributairedel’intérêt accordé aux questions de la jeunesse

Hmia M’barek, membre du Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers, a souligné, mardi dernier à Rabat, que le développement dans le cadre de la régionalisation avancée est tributaire de la prise en compte des questions de la jeunesse en tant que richesse et moteur essentiel du développement.

Dans une intervention au nom du Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers, commentant la réponse de M. Saâd Eddine El Othmani, Chef du gouvernement, à une question centrale relative à« La régionalisation avancée, l’intégration des jeunes et le secteur agricole », lors de la séance mensuelle des questions relatives à la politique générale, M. M’barek a salué les efforts déployés par l’Etat sous la Haute Direction de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en vue de gagner le pari de l’équilibre territorial, régional et social, à travers la mise en œuvre de politiques et de programmes ambitieux dont l’efficacité ne peut pas être remise en doute.

Par ailleurs, M. M’barek a fait part de plusieurs propositions qui assureraient la réussite de la mise en œuvre du chantier de la régionalisation avancée et son impact positif sur le développement global et durable au Maroc, notamment au niveau de l’intégration des jeunes et de la valorisation du secteur agricole.

En outre, M. M’barek a indiqué que la mise en œuvre du chantier de la régionalisation avancée est tributaire de la mobilisation de l’ensemble des acteurs en vue d’élargir la représentation politique des jeunes aux niveaux locale et régional à travers l’adoption de mécanismes juridiques, précisant qu’il n’est plus acceptable de réduire le rôle institutionnel de la jeunesse à la voie de la liste nationale et du Conseil consultatif de la jeunesse et de l’action associative en tant qu’institution centrale, sans la prise en considération par sa structure de la dimension régional à l’instar du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), la mise en place de programmes régionaux tenant compte de la convergence des politiques sectorielles portant sur l’emploi,la généralisation de structures socio-culturelles au niveau territorial qui assurent l’encadrement des jeunes, ainsi que la promotion du dialogue social dans son acception traditionnelle pour l’ériger en un dialogue sociétal qui implique les groupes et les mouvements de protestation recrudescents aux niveaux local et régional, avec des revendications qualitatives que le mécanisme du dialogue central ne serait pas en mesure de satisfaire.

M’barek a noté, d’autre part, que les règles et les mécanismes de mise en œuvre de ces politiques et programmes n’ont pas réussi jusqu’à maintenant à réduire les disparités territoriales et sociales, car ils n’avaient pas pris en considération les disparités existant entre les régions.

De plus, M. M’barek a considéré que la régionalisation avancée constitue une philosophie de développement et non une démarche de gestion, affirmant à cet égard« nous sommes foncièrement convaincus que ce qui est requis aujourd’hui c’est d’évaluer les performances régionales après trois ans d’exercice de la régionalisation, afin d’identifier les forces et les faiblesses et d’accélérer la cadence s’agissant de l’accompagnement de ce chantier stratégique, à travers la mise en œuvre de la déconcentration administrative et la résolution de la problématique des compétences et de leur chevauchement entre le Centre et les régions, sachant que les conseils régionaux ne sont toujours pas en mesure d’exercer leurs compétences propres et encore moins leurs compétences communes et transférées et ce, à la lumière de la faible réactivité du gouvernement ».

S’agissant de la valorisation des capacités du secteur agricole à la lumière de l’option de la régionalisation, M. M’barek a appelé le gouvernement à adopter une approche cohérente pour garantir le succès des programmes régionaux de développement agricole, compte tenu en particulier de la multiplicité des acteurs régionaux au sein de cesecteur, plaidant aussi pour veiller à assurer une synergie qui permet la création de pôles agricoles régionaux en partenariat avec les Régions, comme stipulé dans la loi organique relative aux Régions.

M’barek a également appelé le gouvernement à accélérer la résolution des problématiques relatives aux terres collectives et à la délimitation forestière, tout en apportant un soutien réel, dans le cadre du deuxième pilier du Plan Maroc Vert,aux groupements d’intérêt économique (GIE), coopératives et associations agricoles œuvrant dans le secteur afin de favoriser l’émergence effective d’une classe moyenne d’agriculteurs, qui consolide le développement et génère des opportunités d’emplois dans les zones rurales et montagneuses.

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