الأخبار

M. Saâdaoui lors de la discussion du projet de loi des finances de 2011Le Groupe Haraki incite le gouvernement à concrétiser les composantes du projet sociétal dans la loi des finances

Le projet de loi des finances de 2011 constitue l’avant-dernier projet dans la vie du gouvernement, soulevant ainsi des interrogations sur sa concordance avec le contenu et les orientations de la déclaration gouvernementale.

Dans ce sens, M. Abdelhamid Saâdaoui, Président du Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers, est intervenu, mercredi dernier, lors de la session plénière consacrée à la discussion du projet de loi des finances, pour exposer le point de vue du Groupe Haraki par rapport au contenu de ce projet.

Dans ce sens, M. Saâdaoui a tout d’abord mis l’accent sur la nécessité de mettre en œuvre le projet d’autonomie dans le cadre de la régionalisation élargie et ce, grâce à l’élaboration d’une nouvelle carte de la régionalisation, qui servirait d’appui à la mobilisation de davantage de soutien à l’initiative marocaine et mettrait les adversaires de notre intégrité territoriale devant le fait accompli.

Par ailleurs, M. Saâdaoui a appelé le gouvernement à faire preuve d’intransigeance et à ne faire aucune concession sur l’accord de pêche qui devrait être renouvelé dans les prochains mois.

D’autre part, le Groupe Haraki s’est grandement félicité de l’importance des grands chantiers, initiés dans les différentes régions du Royaume et supervisés par Sa Majesté le Roi, qui veille de manière permanente et continue à s’enquérir de la situation des citoyens et de leur conditions sociales dans les villes, les campagnes et les régions éloignées, traduisant ainsi la politique de proximité et le nouveau concept d’autorité ; deux options qui devrait être une source d’inspiration pour l’ensemble des responsables gouvernementaux, en étant à proximité et à l’écoute des citoyens et adoptant la gestion participative de leurs questions et problèmes.

Concernant le projet de loi des finances, M. Saâdaoui a affirmé que ce projet est l’axe autour duquel s’articulent les politiques publiques et la boussole qui définit les orientations stratégiques qui risquent d’hypothéquer l’avenir des générations futures et du pays.

M. Saâdaoui a ajouté que ce projet constitue aussi une traduction financière annuelle des options retenues par le gouvernement, mais dont l’impact se fait ressentir sur plusieurs années, vu les répercussions, les dimensions, les programmes et les résultats de la loi des finances.

D’autre part, M. Saâdaoui a évoqué la conjoncture internationale, marquée par la crise financière, économique et sociale, dans laquelle s’inscrit le présent loi des finances, ce qui a eu un impact négatif sur le dynamisme de l’économie nationale, réduit la rentabilité de ses principaux secteurs et fait tarir les principales recettes alimentant le budget général.

M. Saâdaoui a ajouté, à cet égard, qu’en absence d’une vision préventive pour faire face à la crise et tirer profit de la reprise de l’économie nationale lors de ces dernières années, la demande intérieure est devenue l’unique moyen pour gérer la crise.

En relation avec cette question, le Groupe Haraki a relevé la faiblesse patente de la diplomatie économique et l’absence de l’initiative s’agissant de l’exploration de nouveaux marchés qui sont restés hors de la portée catastrophique de la crise, soulignant que le déficit a été pallié dans le présent projet de loi des finances à travers l’annonce par le gouvernement de sa volonté d’aller à la découverte des marchés africains.

En dépit de la limitation des ressources et la conjoncture économique et sociale difficile qui réduit la marge de manœuvre, M. Saâdaoui a tenu a salué la détermination du gouvernement d’accélérer le rythme de l’investissement public et de continuer à financer les chantiers structurants et de développement, attractifs d’investissements et prometteurs en termes de promotion de l’emploi, de consolidation de la politique de création de pôles de développement régionaux et d’impulsion d’une nouvelle dynamique à l’économie nationale, dans le cadre d’un marché régional et international menacé par davantage de récession.

Dans le même sens, le Groupe Haraki a noté avec grand intérêt le développement de stratégies et de visions de développement sectoriel, qui ont concerné les secteurs de l’agriculture, de l’industrie, du commerce, du tourisme, de l’artisanat, de la pêche, de l’éducation, de l’énergie, de l’économie sociale et des nouvelles technologies.

Tout en exprimant son adhésion positive et son soutien au projet de loi des finances, le Groupe Haraki requiert du gouvernement de déployer davantage d’efforts pour traduire les déterminants du projet sociétal, dont les bases son jetées par Sa Majesté le Roi, dans la loi des finances actuelle et celles à venir.

مقالات ذات صلة

زر الذهاب إلى الأعلى