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M. Aquoudad attire l’attention de la Chambre des Conseillers sur une question urgente :Nous souhaitons une loi des finances qui confirme l’engagement du gouvernement à mettre en œuvre le contenu du Discours Royal d’Ajdir» et un changement du mode de fonctionnement de l’Institut Royal pour la Culture Amazighe (IRCAM)

Le Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers a attiré l’attention, mardi dernier, sur une question urgente relative à la position de l’amazighité dans les programmes gouvernementaux, à l’intérêt que réserve le gouvernement à la célébration du 9e anniversaire du Discours Royal d’Ajdir et au fonctionnement de l’Institut Royal pour la Culture Amazighe (IRCAM).

Intervenant au nom du Groupe Haraki, en vertu de l’article 128 du règlement intérieur de la Chambre des Conseillers, M. Abdelkader Aquoudad, a souligné que l’IRCAM s’est contenté de célébrer le 9e anniversaire du Discours Royal d’Ajdir, qui coïncide avec le 17 octobre, sur le plan central, à travers l’organisation d’une conférence et d’une soirée musicale marquée par la remise des prix annuels de la culture amazighe.

M. Aquoudad a ajouté que le gouvernement ne s’est pas manifesté à cette occasion, au moment où l’opinion publique avait hâte de connaître les positions du gouvernement et les initiatives qu’il consacre à cette composante culturelle, en vue de la rehausser à la hauteur de l’attention et de la sollicitude dont il l’a entouré le Discours Royal historique d’Ajdir, qui a fait de l’amazighité une responsabilité nationale.

Saisissant l’occasion de ce 9e anniversaire pour évaluer le processus de réhabilitation de la langue et de la culture amazighes, M. Aquoudad s’est interrogé sur les raisons de l’achoppement de l’expérience d’intégration de l’Amazigh dans les cycles d’enseignement, lancée depuis 6 ans, revendiquant que des clarifications soient apportées sur les perspectives de la politique médiatique gouvernementale en matière d’intégration des médias amazighs, l’avenir de la chaîne de télévision amazighe sur les plans structurel et fonctionnel, qui demeure encore au centre de divers tiraillements.

M. Aquoudad a indiqué, par ailleurs, que si l’éducation, les médias, la culture et d’autres secteurs constituent des secteurs vitaux dont le gouvernement porte la responsabilité, l’opinion publique a hâte de prendre connaissance de ce que le gouvernement a programmé dans le cadre de sa politique culturelle pour promouvoir la culture amazighe et rompre avec l’instrumentalisation folklorique et touristique de cette culture dans le cadre des festivals organisés.

Evoquant le prochain avènement d’un nouveau exercice budgétaire, M. Aquoudad s’est interrogé, avec un optimisme exceptionnel, si les dotations financières prévues dans le cadre du budget général et des programmes sectoriels des ministères vont confirmer que le gouvernement est véritablement engagé dans la mise en œuvre du contenu et des orientations du Discours Royal historique d’Ajdir, qui a sagement jeté les bases d’une réconciliation culturelle des Marocains avec cette composante originelle de leur identité diversifiée par ses sources et ses affluents.

Par ailleurs, M. Aquoudad a souligné la nécessité de modifier le mode de fonctionnement de l’Institut Royal pour la Culture Amazighe, marqué jusqu’alors par l’élitisme et une vision culturaliste, pour passer de la compensation des élites à une ouverture plus grande et plus large sur la société toutes catégories confondues, eu égard au fait que l’amazigh est la propriété de l’ensemble du peuple marocain et non seulement une question qui intéressé ses élites.

Il est à noter que le Groupe Haraki à la Chambre des Conseillers a soulevé plusieurs questions lors de la séance consacrée au contrôle de l’action gouvernementale, en s’interrogeant notamment sur les mesures d’accompagnement pour la mise en œuvre du code de la route, la situation des conducteurs des machines agricoles et les souffrances endurées par les citoyens pour obtenir des visas.

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