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Lors d’une rencontre des femmes leaders de l’Alliance pour la DémocratieL’initiative est née d’une prise de conscience de la nécessité d’une participation sociétale pour relever les défis qui s’imposent

Les femmes leaders des huit partis formant l’Alliance pour la Démocratie ont souligné, hier mercredi à Rabat, que l’initiative de créer cette alliance est née d’une prise de conscience de la nécessité d’une participation sociétale pour relever les défis qui s’imposent.

Les intervenantes lors de cette rencontre ont affirmé que l’alliance, en tant que projet sociétal démocratique et moderniste, s’inscrit dans le cadre de la satisfaction aux exigences de l’étape actuelle ; lesquelles exigences interpellent aussi bien l’élite politique que les citoyens en vue de l’émergence de potentialités mobilisés pour l’édification du Maroc de demain.

Pour sa part, Mme Zahra Cheggaf, député parlementaire et membre du Bureau Politique du Mouvement Populaire, a affirmé que le Maroc d’aujourd’hui traverse une étape décisive, constituant un tournant de la transition démocratique à la démocratie effective ; laquelle ne sera parachevée qu’à travers une véritable mise en œuvre des dispositions de la Constitution, ajoutant que l’alliance des huit partis a engendré une « dynamique politique » sur la scène politique nationale, en dépit des critiques dont elle a été la cible et qui demeurent ordinaires et normales.

Dans le même sens, Mme Amina Benkhadra, Ministre de l’Energie et des Mines et membre du Bureau Politique du Rassemblement National des Indépendants, a indiqué que Maroc devrait s’engager de toutes forces actives, en particulier les femmes, dans la mise en œuvre des dispositions de la nouvelle constitution.

De son côté, Dr. S’aïda Al-Othmani, membre du Bureau Politique du Parti de la Renaissance et de la Vertu, a rappelé la phase critique que traverse actuellement le monde et qui impose à tout le monde et plus particulièrement les partis de choisir « d’être ou de ne pas être », précisant que la crise mondiale et les problèmes vécus sur les plans mondial et arabe requièrent des parties marocains en général d’être à la hauteur des événements.

Pour sa part, Mme Khadija Al-Gour, représentante du Parti Authenticité et Modernité, a souligné que la dynamique que vit le Maroc d’aujourd’hui impose de transcender les clivages idéologiques classiques et de s’impliquer de manière effective et sérieuse dans la traduction sur le terrain des dispositions de la nouvelle constitution.

D’autre part, Mme Saïda Ouaâziz, représentante du Parti Socialiste, a mis en exergue la quintessence de l’alliance des huit partis, indiquant qu’elle va au-delà de la plateforme politique élaborée dans une conjoncture électorale.

De son côté, Mme Khadija Mekouar Belftouh, membre du Bureau Politique de l’Union Constitutionnelle, a rappelé les étapes de la lutte des femmes pour décrocher le « quota », affirmant que la femme marocaine a beaucoup souffert avant d’accéder à l’étape où la Constitution a institué la parité entre les femmes et les hommes.

Mme Rachida Aït Hammi, membre du Bureau Politique du Parti Travailliste, a rappelé, quant à elle, les objectifs de l’alliance des huit partis, précisant que les défis d’aujourd’hui exigent d’œuvrer pour gagner le pari du développement durable, tout en considérant que le peuple est l’arbitre s’agissant de la détermination des positions de responsabilité des élu et de l’élite politique en général.

Par ailleurs, Dr. Saâdia Bahbouh, représentant du Parti de la Gauche Verte, a évoqué également les défis majeurs qui requièrent de tous d’être à la hauteur des enjeux et des défis qui s’imposent et ce, au service de la nation, de la citoyenneté et des causes humanitaires justes.

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