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Lors d’une rencontre-débat, organisée par le Groupe Haraki à la Chambre des Représentants avec le Ministre Délégué en charge des Affaires Economiques et Générales sur le thème « les domaines d’intervention et les chantiers de réforme »Le Groupe Haraki a présenté une analyse fine de la situation économique et sociale du pays

Le Groupe Haraki à la Chambre des Représentants a organisé, hier matin, une rencontre-débat avec M. Nizar Baraka, Ministre Délégué auprès du Premier ministre, chargé des Affaires Economiques et Générales sur le thème d« les domaines d’intervention et les chantiers de réforme ».

Dans son intervention exhaustive, le ministre a rappelé les chantiers ouverts par le gouvernement et ceux qui le seront prochainement, évoquant la crise financière mondiale et ses répercussions sur la situation économique nationale, en termes, d’une part, de baisse des exportations marocaines et de recul des investissements, tant étrangers que publics, et, d’autre part, des fluctuations enregistrées par la Caisse de compensation en fonction de la hausse des prix, en particulier les cours des hydrocarbures qui ont atteint des niveaux sans précédent ; ce qui a contraint le gouvernement, selon le Ministre Délégué, à consacrer  un budget plus important à la Caisse et à prendre des mesures des mesures prudentielles pour pallier cette situation.

Le Ministre Délégué a mis l’accent particulièrement sur l’action du gouvernement dans le domaine social, à travers le lancement de plusieurs chantiers, portant notamment sur le soutien des petites et moyennes entreprises, l’organisation et la réglementation de l’action coopérative en vue d’assurer pour une efficacité économique meilleure, ainsi que  d’autres mécanismes visant la réduction de la pauvreté.

Après l’exposé présenté par le Ministre Délégué, les militants harakis ont engagé un débat franc et approfondi, en soulevant des questions portant essentiellement sur la politique économique de proximité, qui intéresse les citoyens dans leur vie quotidienne.

La Caisse de Compensation a recueilli la part du lion de ce débat, eu égard au fait que cette caisse constitue la pierre angulaire de l’économie sociale et aux répercussions de la hausse des prix sur les différents aspects de la vie. Dans ce cadre, les parlementaires  harakis ont émis des suggestions portant soit sur la rationalisation des dépenses de cette caisse, soit sur la remise à plat de cette institution qui n’assure plus la mission pour laquelle elle avait été créée,  en instituant le soutien direct aux populations vulnérables à l’instar de certains pays en développement.

En relation avec le ciblage des populations pauvres, le débat a été engagé sur la gestion par le gouvernement de ce dossier, lors duquel des interrogations ont été soulevées sur la définition de la pauvreté dans notre pays ? Ce débat a été davantage approfondi par les questions des membres du Groupe parlementaire haraki concernant les domaines de la santé, de l’éducation et du soutien du monde rural.

D’autres remarques ont été également soulevées par les parlementaires harakis, qui ont souligné qu’il y a plusieurs types de pauvreté dans notre pays, vu que le pauvre de Rabat, n’est pas le pauvre d’Anfguou par exemple. Dans ce sens, les parlementaires harakis ont souligné la nécessité d’initier des études affinées au niveau local pour définir la véritable carte de la pauvreté, vu que la carte dressée par le Haut Commissariat au Plan demeure « vague ».

Il est à signaler que les parlementaires ne se sont pas contentés de poser des questions, mais ils ont proposé des solutions opérationnelles et des concepts réalistes et audacieux, pour lutter contre la pauvreté dans toutes ses dimensions.

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