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Lors d’une journée d’étude organisée par la Jeunesse Harakie en partenariat avec le Groupe Haraki à la Chambre des Représentants :- Appel à redonner confiance aux jeunes en leur permettant de jouer leur rôle dans les différents domaines politiques, économiques, sociaux et culturels – Appel à redonner confiance aux jeunes en leur permettant de jouer leur rôle dans les différents domaines politiques, économiques, sociaux et culturels – Le projet de loi relatif au Conseil consultatif de la jeunesse et de l’action associative est loin de répondre aux besoins des jeunes

Les intervenants lors de la journée d’étude organisée par la Jeunesse Harakie en partenariat avec le Groupe Haraki à la Chambre des Représentants, mardi dernier à Rabat, ont été unanimes à souligner la nécessité de redonner confiance aux jeunes en leur permettant de jouer leur rôle dans les différents domaines politiques, économiques, sociaux et culturels.

Lors de cette manifestation organisée sous le thème « les garanties de l’implication des jeunes au sein du Conseil consultatif de la jeunesse et de l’action associative : entre la constitutionnalisation et la mise en œuvre », les intervenants ont mis l’accent sur l’importance de l’activation du rôle de la jeunesse en tant qu’étape essentielle dans la concrétisation d’un Maroc de demain plus avancé et beaucoup mieux qu’il ne l’est aujourd’hui.
Pour sa part, M. Hicham Fikri, coordinateur national de la Jeunesse Harakie, a appelé les partis nationaux à accorder davantage de valeur aux jeunes, affirmant à cet égard « la jeunesse n’a cessé de démontrer, à diverses occasions, qu’elle est à la hauteur de la responsabilité qui lui incombe ».
Par ailleurs, le coordinateur national de la Jeunesse Harakie a également mis l’accent sur le rôle des partis nationaux et de leurs jeunesse dans la qualification des jeunes et l’ouverture de perspectives devant lui pour contribuer activement aux différentes réformes, indiquant que la jeunesse constitue un levier de développement, qu’il soit économique, social ou politique, à travers le déploiement de programmes visant son intégration et leur consolidation par des textes législatifs et constitutionnels incitant sa participation active.
Après avoir souligné la position des jeunes en tant que force constructive d’une société homogène et intégrée, M. Fikri a appelé les jeunes à veiller au respect des règles démocratiques.
De son côté, M. Mohamed Ouzzine, membre du Bureau politique du Mouvement Populaire, a considéré que le choix de la Jeunesse Harakie de débattre de ce thème constitue « une bonne initiative louable », soulignant que le problème au Maroc ne réside pas dans la carence ou l’absence de lois, mais dans leur mise en œuvre. Il a affirmé, à cet effet, que nous devons tous, jeunes, parlementaires et responsables, chacun en fonction de ses attributions, veiller à la mise en œuvre de ces lois et à leur amélioration pour assurer la participation des jeunes dans la vie politique.
M. Ouzzine a poursuivi « évoquer la valeur ajoutée que pourrait apporter la création du Conseil consultatif de la jeunesse et de l’action associative à la vie de la jeunesse marocaine en particulier et à la vie publique en général ne signifie nullement omettre le rôle des autres organes et institutions, au regard de la grande convergence qui caractérise le traitement des revendications des jeunes qui doivent être prises en charge par diverses institutions et volontés.
Dans le même contexte, M. Lahcen Sekkouri, membre du Bureau politique du Mouvement Populaire, a rappelé les piliers fondamentaux de l’instauration de la politique nationale de la jeunesse, à savoir notamment la forte volonté Royale de renforcer la présence des jeunes dans les différents domaines, la Constitution de 2011 qui a énoncé des dispositions structurantes de la gestion des affaires de la jeunesse, dont en particulier la création du Conseil consultatif de la jeunesse et de l’action associative, l’engagement gouvernementale de promouvoir les questions de la jeunesse et de la recrudescence d’un mouvement de jeunes revendiquant leur droit de participer à la vie publique et à la prise de décision, ainsi que la présence et la lutte quotidiennes que devraient assumer les jeunes et les jeunesses, partant du principe que tout acquis, quoique perfectible, nécessite d’être préservé et protégé en tant que première pierre dans un processus d’édification à parfaire.
M. Sekkouri a également rappelé Stratégie nationale intégrée de la jeunesse 2015-2030 qui repose sur cinq axes principaux, à savoir l’augmentation des opportunités économiques offertes aux jeunes, la promotion de leur emploi, l’augmentation des opportunités et de la qualité de leur accès aux services de base afin de réduire les disparités géographiques, le renforcement de leur participation active à la vie sociale et civique et de leur participation à la prise de décision, la consolidation des droits de l’Homme et le renforcement des dispositifs institutionnels de communication, d’information, d’évaluation et de gouvernance. M. Sekkouri a également rappelé les composantes du projet de loi, en particulier les pouvoirs du Conseil, sa composition et ses organes.
Pour sa part, M. Mohamed Fadili, Président du Conseil national et membre du Bureau politique du Mouvement Populaire, a appelé à la prise de mesures et dispositions exceptionnelles visant, de manière opérationnelle et urgente, la promotion la situation des jeunes, affirmant que l’une des plus importantes de ces mesures au stade actuel consiste à épargner les jeunes du chômage ».
M. Fadili a appelé les partis politiques à jouer leur rôle en matière de sensibilisation et d’encadrement des citoyens en général et des jeunes en particulier, soulignant l’importance de soutenir les jeunes financièrement et moralement pour qu’ils réalisent leurs ambitions et soient qualifiés, en leur ouvrant des perspectives en vue mettre en évidence leurs compétences dans les différents domaines.
Par ailleurs, les interventions des représentants des autres jeunesses de partis ayant pris part à cette journée d’étude (Jeunesse Harakie, la Jeunesse Istiqlalie, la Jeunesse Ittihadie, la Jeunesse Socialiste, la Jeunesse Constitutionnelle et la Jeunesse du RNI) ont été unanimes à souligner qque le projet de loi n° 15.89 relatif au Conseil consultatif de la jeunesse et de l’action associative, dans sa version actuelle, ne répond pas aux besoins des jeunes marocains et ne consacre pas les engagements qui étaient une réponse au mouvement de protestation de 2011, relevant une série de lacunes que les jeunes doivent œuvrer à pallier.
Les représentants des jeunesses des partis ont estimé que circonscrire les attributions du Conseil consultatif de la jeunesse et de l’action associative dans un rôle purement consultatif et circonscrire son action uniquement dans le traitement des cas qui lui sont soumis par le gouvernement et le parlement sans qu’il jouisse d’une capacité d’auto-saisine limitera son action.
Les intervenants ont également soulevé un débat sur la composition du Conseil consultatif de la jeunesse et de l’action associative qui a été arrêtée et votée en date du 17 juillet 2017. Ils ont évoqué en particulier l’aspect relatif à la parité, indiquant que le projet de loi ne fait pas référence au principe de la parité, s’étant satisfait d’indiquer que les membres du Conseil seront choisis parmi les personnalités disposant d’expérience et de compétence et maîtrisant les questions relatives aux jeunes et à l’action associative.
Ces intervenants ont considéré que ces dispositions ne répondent aux orientations générales de la Constitution de 2011, qui a stipulé le principe de l’égalité dans l’horizon de la parité, relevant que le projet de loi relatif au Conseil consultatif de la jeunesse et de l’action associative, dans sa version actuelle, demeure globalement loin de répondre aux besoins des jeunes.
Les intervenants se sont également interrogés sur la représentativité des jeunesses des partis au sein du Conseil.

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