Lors d’une conférence organisée par l’Association des Femmes Harakies, en coopération avec l’Institut National Démocrate – Mme Cheguaf : la représentation des femmes sera honorable lors des prochaines élections- La Présidente de l’Institut National Démocrate : il est nécessaire de consolider la représentation des femmes et des jeunes au sein des partis politiques – M. Merzouki : les parties n’ont pas respecté les principes d’égalité et de parité que la Constitution a institués entre les deux sexes
L’Association des Femmes Harakies a organisé, en coopération avec l’Institut National Démocratique, mercredi dernier, une conférence sur le projet de loi organique relatifs aux partis politiques et le projet de loi organique de la Chambre des Représentants et ce, sous le thème « la consolidation de la représentativité des femmes, un pilier fondamental pour le développement de l’action politique ».
Dans ce cadre, Mme Zahra Cheguaf, Présidente de l’Association des Femmes Harakies, a affirmé que le Maroc, qui vit une conjoncture politique particulière durant l’année en cours, est sur le point d’organiser des élections dans les semaines à venir, où la représentativité des femmes sera honorable.
Mme Cheguaf a ajouté que la plupart des mémorandums qui ont été soumis au moment de l’élaboration de la Constitution ont mis l’accent sur le principe de la parité entre les hommes et les femmes sur le plan des droits et des devoirs.
Pour sa part, Mme Siham, principale responsable des partis politiques à l’Institut National Démocrate, a souligné que tous les partis œuvrent à mettre en œuvre le principe de la parité entre les hommes et les femmes tel que consacré dans la Constitution, indiquant que le Maroc avait ratifié les conventions internationales relatives à la non-discrimination entre les sexes.
Mme Siham a affirmé, par ailleurs, qu’il faudrait renforcer le rôle des femmes dans la vie politique, avec l’amélioration de leur représentativité lors des prochaines élections, soulignant la nécessité d’accroître la représentativité des femmes et des jeunes et de soutenir leur participation aux élections parce qu’ils représentent le pilier fondamental des partis.
Pour sa part, M. Benyounès Merzouki a souligné que le principe du « quota » n’a pas permis de parvenir à l’égalité et à la parité entre les femmes et les hommes que la Constitution à laquelle a fait allusion la constitution, indiquant à cet égard que les partis n’ont pas respecté la parité instituée par la Constitution, en rehaussant le taux de représentativité des femmes et à ne pas la restreindre à la liste nationale en se basant sur le « quota ».
M. Merzouki a critiqué les partis s’agissant de la représentativité des jeunes en leur sein et le confinement de la participation des jeunes aux prochaines élections dans des quotas et un âge défini.
Il est à noter que cette rencontre a été marquée par la participation des membres du Bureau Politiques, de plusieurs acteurs associatifs et des jeunes.
