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Lors d’un meeting organisé par la Coordination Régionale du Mouvement Populaire du Grand CasablancaM. Laenser exhorte les jeunes à consacrer la démocratie à travers l’exercice de l’action politique au sein des institutions partisanes

« La désaffection des jeunes du paysage politique » a constitué le thème central du meeting organisé par la Coordination Régionale du Mouvement Populaire du Grand Casablanca. Cette rencontre, à laquelle ont pris part plusieurs membres du Bureau Politique, à savoir notamment MM. Mustafa Mechehouri, Saïd Oulbacha, Abdelkader Tatou et Mohamed Ouzzine, M. Aziz Dermoumi, Secrétaire Général de la Jeunesse Harakie, ainsi que plusieurs militants du Mouvement Populaire, a été marquée par l’allocution de bienvenue prononcée par M. Abdelhaq Ach-Chafiq, Coordonnateur Régional du Mouvement Populaire, dans laquelle il a mis l’accent sur la nécessité de jeter des ponts de communication avec les jeunes en particulier, indiquant que l’approfondissement du débat sur les mécanismes de transition démocratique et de développement que connait le Maroc depuis le Discours Royal historique du 09 mars requiert l’interaction entre l’acteur politique et la jeunesse.

De son côté, M. Mohand Laenser, Secrétaire Général du Mouvement Populaire, a souligné la nécessité de consacrer la démocratie à travers l’exercice de l’action politique au sein des institutions, mettant en exergue l’importance de la phase historique que traverse le Maroc, marquée par le débat sérieux sur le chantier des réformes constitutionnelles et politiques profondes.

Relevant les aspects positifs que traduit l’exercice de ce genre de débat au sein de l’institution législative, M. Laenser a appelé à jeter des ponts de communication entre les jeunes et les partis politiques en général, affirmant que certes le mouvement du 20 février a inauguré une nouvelle ère fondatrice des valeurs véritables de la citoyenneté, de la liberté et de la justice sociale, mais les jeunes devraient exercer l’action politique à travers leur engagement dans les partis politiques, qui ont adhéré à leur tour dans la dynamique impulsée par le mouvement du 20 février, ou œuvrer à la formation de nouveaux partis politiques.

A cet égard, M. Laenser a insisté sur l’obligation faite aux partis en général de jouer pleinement leur rôle en matière d’encadrement et de changement, affirmant que la réalisation de la démocratie est une responsabilité qui incombe à l’ensemble des partis politiques.

Après avoir exposé les grandes orientations du mémorandum préliminaire soumis par le Mouvement Populaire au sujet des réformes constitutionnelles à la Commission consultative de révision de la Constitution, M. Laenser a affirmé que les réformes constitutionnelles ne sont pas une fin en soi pour réaliser la démocratie à escomptée, mais constituent un moyen pour approfondir les réformes dans lesquelles s’est engagée le Maroc au cours de la dernière décennie.

M. Laenser a souligné la nécessité d’accompagner ce chantier constitutionnel par des réformes politiques, économiques, sociales et culturelles, et de mettre en place des mécanismes qui contribueraient à l’émergence d’élites qualifiées pour l’activation et la mise en œuvre de ces réformes.

Mettant l’accent sur la nécessaire corrélation entre la responsabilité et la reddition des comptes, M. Laenser a précisé que le problème ne réside pas dans l’absence de lois, mais les lois existent et devraient être mises en œuvre, ajoutant que la Constitution à venir devrait être « la Constitution du Maroc d’aujourd’hui qui définit les conditions juridiques et institutionnelle, qui seraient à la base de la réussite du projet sociétal moderniste ». M. Laenser a affirmé, en outre, que la réforme constitutionnelle est conditionnée par l’assainissement du climat politique, concomitamment à la prise de plusieurs mesures dans ce domaine.

Pour sa part, M. Mohamed Ouzzine, membre du Bureau Politique du Mouvement Populaire, a souligné l’importance du discours de Sa Majesté le Roi Mohammed VI du 09 mars au sujet des réformes constitutionnelles, affirmant que le Discours Royal a interagi avec le pouls de la rue marocaine et a constitué une nouvelle phase dans le parachèvement de l’édifice démocratique au Maroc, exhortant les jeunes en particulier à adhérer de manière effective dans ce chantier démocratique, lancé par le Maroc.

De son côté, M. Aziz Dermoumi, Secrétaire général de la Jeunesse Harakie et membre du Bureau Politique, a souligné que l’action politique a besoin aujourd’hui, plus que jamais, d’une nouvelle dose d’espoir qui redonnerait confiance à la jeunesse marocains dans l’utilité de l’action politique.

M. Dermoumi a affirmé que cette confiance ne peut être consolidée qu’en offrant davantage d’opportunités aux jeunes acteurs politiques dans le cadre de l’action partisane, en assurant leur présence au sein des différents organes des partis politiques, ainsi qu’en leur permettant d’obtenir des mandats électoraux, en particulier au niveau de l’institution parlementaire.

M. Dermoumi a souligné que toutes les initiatives relatives à la moralisation, la rationalisation, la réforme et la réhabilitation du champ partisan national demeureront sans valeur si elles ne tiennent pas compte la défense de la représentativité des jeunes dans les institutions élues, d’autant plus que la participation des jeunes contribuera à injecter du sang neuf au niveau de l’exercice de l’action politique en général.

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