Lors de l’atelier « le rôle de la diplomatie de jeunesse dans la défense des questions nationales », organisé dans le cadre du Conseil National de la Jeunesse HarakieEmission de recommandations visant à activer la contribution diplomatique des jeunes

La 3^e session du Conseil National de la Jeunesse Harakie, tenue samedi et dimanche derniers à Harhoura, a programmé un atelier consacré au thème « le rôle de la diplomatie de jeunesse dans la défense des questions nationales », animé par Dr. Lahcen Haddad et Dr. Ahmed Benkaddour.

M. Hafid Zouhri, membre du Bureau Exécutif de la Jeunesse Harakie, a assuré la direction de cet atelier, alors que Melle Loubna Amhir, membre du Bureau Exécutif de la Jeunesse Harakie, s’est chargée de la rédaction du rapport des travaux de cet atelier.

Au début de cet atelier, Dr. Ahmed Benkaddour a présenté une définition de la diplomatie de jeunesse, comme étant une partie intégrante de la diplomatie parrallèle, qui vient en complément et en soutien à la diplomatie officielle.

Dr. Benkaddour a souligné que l’activation de la diplomatie de jeunesse est tributaire de la connaissance minutieuse des dossiers et des grandes questions nationales, car la défense de l’intégrité territoriale est une question de maîtrise de dossiers et non seulement une question affective et émotionnelle, qui nécessite un traitement professionnel.

Dans ce sens, Dr. Benkaddour a indiqué qu’il est nécessaire de tirer les enseignements des derniers évènements de Laâyoune, car il s’agissait beaucoup plus de réactions que d’actions.

De son côté, Dr. Lahcen Haddad a présenté un exposé analytique de la diplomatie marocaine dans sa globalité, relevant à cet égard certains déficits et dysfonctionnements, notamment en ce qui concerne les médias publics et les structures institutionnelles.

D’autre part, Dr. Haddad a mis en exergue les points de force et les opportunités qu’il faudrait saisir pour activer le rôle des jeunes en matière de défense des causes du Royaume, indiquant que ces points de force résident dans l’existence d’une société civile forte et militante, d’une presse indépendante, de groupes massifs de jeunes acquis à ces causes et d’une communauté marocaine résidant dans l’ensemble des régions du monde, qui regroupe autant d’ambassadeurs du Maroc.

S’agissant des facteurs de menace, Dr. Haddad a souligné que le plan médiatique de l’Algérie et de l’Espagne a été efficacement ourdi et que ces deux pays veillent à soutenir les adversaires du Maroc avec d’importantes ressources financières, sans omettre l’attrait de la thèse séparatiste pour de nombreux défenseurs internationaux des droits de l’Homme.

Au terme des travaux de cet atelier, les recommandations suivantes ont été émises :

• Jetter des ponts d’information et de communiction avec les Marocains résidant à l’étranger et mobiliser les professionnels d’entre eux pour véhiculer des positions postives sur le Maroc ;
• Faciliter l’accès à l’information ;
• Former les jeunes blogueurs à l’utilisation des nouvaux moyens d’information sociaux ;
• Améliorer les niveaux institutionnels et leurs disours officiels ;
• Mettre en œuvre un plan et une stratégie de communication officiels clairs, basés sur un débat ouvert et des messages faciles à vendre ;
• Soutenir matériellement et moralement les organisations de jeunesses et les associations qui défendent les causes nationales ;
• Consolider les relations entre les décideurs et les autres responsables de la défense du dossier du Sahara.