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Lors de la conférence scientifique organisée par le Mouvement Populaire sur le thème « la gouvernance de la Région à la lumière des nouvelles dispositions constitutionnelles »La régionalisation est une nécessité impérieuse, mais ses conditions devraient être marocaines

La conférence scientifique organisée par le Mouvement Populaire, samedi soir à Rabat et dont les travaux se sont prolongésjusqu’aux premières heures d’hier matin, a été consacré à la discussion du thème de « la gouvernance de la Région à la lumière des nouvelles dispositions constitutionnelles » une discussion en temps réel sur la «régionalisation».

Cette discussion, qui a porté sur la régionalisation souhaitée pour le Maroc d’après la Constitution de 2011, a concilié entrela vision des droits de l’Homme dans sa dimension juridique et la vision académique qui a examiné les moindres détails, y compris les termes contenus dans la Constitution avec leurs avantages et inconvénients. Ce débata également porté sur commentappréhender ces termes dans leur contexte, avant d’écouter l’expérience vécue par un militant haraki quia accompagné les nombreuses expériences qu’a accumulées notre pays quelques soient leurs imperfections.

Les intervenants lors de cette importante conférence, qui intervient alors que notre pays se prépare à la tenued’élections communales devant aboutir à un nouveau système de régionalisation à même d’assurer un service conciliant entre la qualité et la proximité, ont souligné que cet objectif ne serait réalisablequ’à travers la reconsidération de l’élément humain. Dans ce sens, une revendication a été émiseau sujet de la présentation d’une charte des partis qui mettrait l’accent sur « la qualité de candidats »aux prochaines élections en termes de niveau de connaissances.

Le débat a également porté le sur la question de la solidarité entre les régionsen vue d’assurer l’équilibre, dans le sens où l’équilibre signifie l’égalité des chances en vue de réaliser le développement durable et où le de développement durable signifie la dignité du citoyen ; lequel développement durable demeure hors de portéecompte tenu de la difficulté de son application sur le terrain.

Le débat s’est également arrêté sur les expériences qu’a vécues le Maroc depuis 1972, en passant notamment par les expériencesde 1992 et 1996 qui ont constitué des plateformes par excellence pour la régionalisation. Toutefois,ces expériences n’ont pas marqué le parcours de la régionalisation de leurs empreintes en raison du chevauchement des rôles entre les élus et les agents d’autorité, en termes où il y avait une tutelle qui n’était pas la bienvenue, voire qui était obstructive.

Ainsi, le débat s’est orienté vers une question qui est désormais l’une des revendications incessantes, à savoir la nécessité de reconsidérer la tutelle du ministère de l’Intérieur, à travers la création d’un ministère qui assurera la tutelle des collectivités territoriales, dans le but d’activer les mécanismes de la reddition des comptes.

Par ailleurs, le concept de la gouvernance a été appréhendé dans toutes ses dimensions, car la gouvernance représenté un moyen de travail dans son contexte et non pas un concept utilisé le cas échéant hors de son contexte ordinaire.Ainsi, et eu égard au fait que le concept de bonne gouvernance a été utilisé à l’échelle mondiale dans un contexte entrepreneurial, dans le sensdu soutien de l’économie, il est d’autant plus prioritaire que nous donnions à ce concept, dans notre expérience,une dimension économique à travers une approche purement entrepreneuriale, ce qui donnera à cette expérienceuneimpulsion effective.

Sachant qu’il fait partie du monde, le Maroc suit les expériences des pays qui ont adopté la régionalisation, mais en procédant à l’analyse de ces expériences de manière pratique. Le débat aconclu que la plupart de ces expériences n’ont pas réussi ou n’ont pasatteint les résultats escomptés, à l’exception de quelques expériences, telle l’expériencebelge qui a fait preuved’une grande efficience lors de la crise du gouvernement belge qui a duré près d’un an.

L’expérience de l’Allemagne peut être considérée comme représentant le modèle de la pyramide renversée, remontant du gouvernement fédéral vers l’Etat.

Le Maroc, quant à lui, est un Etat qui est à la recherche d’une valeur ajoutée à travers la régionalisation, ce qui signifie qu’un rapprochement entre l’expérience marocaine et l’expérience allemandeest inexistant, bien que notre pays a toujours loué le modèle allemand.

Cette conférencescientifique aexaminéplusieurs modèles et expériences, concluant ainsi que la régionalisation au Maroc devrait tirer sa force du Maroc, c’est à dire qu’elle devrait être une expérience marocaine placé sous la triptyque del’équilibre, de la solidarité et de l’intégrité territoriale, car certaines expériences,initiées dans des Etats, ont failli tomber dans l’interdit, comme c’est le cas de l’Espagne avec son modèle de régionalisation, mais a pu remédier au problème. Ce qui signifie que notre expérience devrait être sur mesure et conformément à des critères spécifiques, pour qu’elle constitue la valeurajoutée qualitative souhaitée, voire lavaleur ajoutée économique qui influe positivementsur lesconditions sociales.

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