الأخبار

Lors de la conférence de presse tenue à l’issue de la réunion des ministres de l’Intérieur du Groupe 4La coordination sécuritaire est l’approche optimale pour lutter contre le terrorisme

 

La réunion des ministres de l'Intérieur du Groupe 4 n’est pas intervenue en raison la situation sévissant à l'heure actuelle dans la région du Sahel, mais elle constitue l’un des rounds de coordination qui réunissent les quatre pays autour d’un agenda sécuritaire bien défini.

C’est ainsi qu’a été présentée cette réunion par M. Mohand Laenser, ministre de l’Intérieur, dans son allocution d’ouverture parlait Mohand Frère Intérieur élément ministre dans son discours d'ouverture lors de la conférence de presse, tenue à l’issue de la réunion des ministres de l'Intérieur de la France, de l'Espagne, du Portugal et du Maroc, organisée à Rabat le vendredi 25 janvier.

Cette réunion a été couronnée par une déclaration commune, qui a convenu que la priorité des priorités est la lutte contre les crimes d’immigration clandestine, de trafic de migrants, de traite des humains, de trafic de drogue et de terrorisme, ainsi que la coopération dans le domaine de la police.

La hiérarchisation des axes de la rencontre, telle qu’elle figure dans la Déclaration de Rabat, révèle, comme l’a déclaré le ministre français de l'Intérieur, M. Manuel Valls, que cette réunion a été programmée en tant que rendez-vous de concertation et de coordination entre les quatre pays, en vue de prévenir les menaces qui guettent la région méditerranéenne, au sud comme au nord.

Le ministre espagnol de Intérieur, M. Jorge Fernandez Diaz, et son homologue le ministre de l'Administration interne portugaise, M. Miguel Massedo, ont souligné, tous les deux, que la coordination sécuritaire constitue un travail continu entre les quatre pays et ce, depuis des années. Ils ont indiqué à cet égard que ce travail sera consolidé eu égard à la situation actuelle que connait la région du Sahel, de crainte que cette situation ne se propage dans d'autres régions.

La rencontre Rabat a souligné la nécessité de lutter contre le phénomène du terrorisme, qui est désormais un phénomène mondial et ce, à travers des plans ascendants et anticipatifs en vue d’éradiquer le terrorisme, évoquant l’exemple de la région du Sahel où l’organisation « Al-Qaïda » a ancré ses ramifications en un temps record, et qui représente aujourd'hui une menace pour la région de la Méditerranée, au sud comme au nord, ainsi que pour d'autres régions du monde.

La « Déclaration de Rabat » a salué les efforts déployés par le Maroc en matière de lutte contre la culture du cannabis, lesquels efforts ont abouti à la réduction des superficies semées par cette plante d'environ 65% depuis 2003.

Les ministres de l'intérieur des quatre pays ont souligné, dans cette déclaration commune, que la lutte contre la drogue représente une priorité pour ces pays, indiquant que « ce genre de crime menace nos jeunes, et que les profits mirobolants générés par le trafic de drogue sont orientés vers le financement des organisations criminelles qui menacent la sécurité et la sûreté de nos sociétés ».

Les quatre Etats ont réaffirmé leur engagement à travailler ensemble, à travers des autofinancements ou grâce aux aides fournies par l'Union Européenne et l’Office des Nations Unies de lutte contre le crime et la drogue, en vue de lutter efficacement contre le trafic de drogue, notamment à travers la programmation de projets de développement alternatifs dans les zones concernées par cette culture.

Les quatre Etats ont, par ailleurs, réaffirmé leur volonté de travailler ensemble en vue de coordonner leurs stratégies en matière de surveillance des frontières et de lutte contre toutes les formes de trafic de cocaïne, soulignant à cet égard que « l'échange d'informations opérationnelles entre leurs services de sécurité constitue l'une des priorités communes ».

Les ministres ont également convenu d’œuvrer à l'amélioration de la performance des systèmes de coopération, en vue de réduire les délais de réponse aux demandes enregistrées par les quatre pays par les voies prévues dans leurs législations nationales respectives et en conformité avec les conventions internationales ratifiées.

Les quatre parties ont également convenu de renforcer l'échange d'informations opérationnelles, en coordination avec les administrations des douanes, afin de cibler les conteneurs et intensifier les opérations de surveillance et de lutte contre le trafic de drogue dans les domaines maritime et aérien, au sein aussi bien des ports que des aéroports principaux et secondaires.

La Déclaration de Rabat a stipulé que les services de sécurité conjoints œuvreront au renforcement de la coordination avec le Centre de coordination de la lutte contre la drogue en Méditerranée, ainsi que le Centre de coordination des opérations navales dans l'Atlantique Nord. A cet effet, la France, l'Espagne et le Portugal inviteront le Maroc à désigner son représentant au sein de ce centre.

Dans le cadre de la lutte contre les réseaux criminels, qui sont actifs dans le trafic international de cocaïne à travers l'océan Atlantique via les pays de l'Afrique de l'Ouest, les quatre ministres ont décidé de renforcer le rôle des centres de coordination situés à Dakar et Accra et ce, en y affectant des officiers de liaison.

Le communiqué a souligné l'importance primordiale que revêt le renforcement de la coopération dans le domaine des recherches sécuritaires conjointes entre les services des quatre pays sur les réseaux internationaux de trafic de drogue. En effet, les ministres de l'Intérieur des quatre Etats se sont engagés à veiller au suivi des opérations financières liées au trafic de drogue et au crime organisé et ce, et dans le cadre des législations nationales respectives et à la demande des autorités compétentes de chacun des pays.

Dans ce cadre, l'Espagne, la France et le Portugal ont exprimé par pour leur soutien à l’adhésion du Royaume du Maroc au réseau « Saisie de fonds d'origines criminelles », ce qui permettra d’avoir une référence pour identifier ce type de fonds.

Les quatre Etats ont convenu de la nécessité d'une coopération mutuelle entre les autorités nationales compétentes dans le domaine de la lutte contre le trafic illicite de drogues, qui se réuniront deux fois par an.


مقالات ذات صلة

زر الذهاب إلى الأعلى