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Les victimes des expulsions arbitraires d’Algérie revendiquent de confiner l’usage de la langue amazighe dans les limites des collectivités territoriales

L’Association des victimes des expulsions arbitraires d’Algérie a revendiqué, dans un mémorandum soumis mardi dernier à la Commission consultative de révision de la Constitution, de constitutionnaliser la garantie et la protection des droits sociaux, économiques et politiques des Marocains déplacés de force de l’étranger.

Dans un document dont copie est parvenue au quotidien « Al-Haraka », l’association a justifié sa requête par la nécessité que la Patrie-mère couvre de sa sollicitude les conditions sociales et économiques de la communauté marocaine déplacée de  force vers son pays, ajoutant que les droits de cette catégorie lésée ont été violés dans les pays de résidence en raison de différends politiques, économiques ou militaires.

L’association a souligné, par ailleurs, que le Maroc est tenu d’assurer la protection de ses citoyens, en tant qu’individus et en tant que groupes déplacés de force, tout en reconnaissant obligatoirement aux personnes lésées leurs droits tels qu’ils sont internationalement reconnus et ce, conformément aux dispositions des accords internationaux et onusiens relatifs aux droits de l’Homme, dans l’objectif d’adhérer à un référentiel juridique international et d’œuvrer à consacrer la primauté des accords internationaux sur la législation interne et à son incompatibilité.

L’association a appelé le Maroc également à signer et à ratifier les accords internationaux visant à protéger les droits économiques et sociaux des déplacés de force, à savoir notamment le droit à la retraite et à la couverture médicale, tout en garantissant les droits politiques des migrants à travers la démocratisation des opérations de vote et de candidature dans le pays de résidence, ainsi que la garantie du droit de représentation et de participation à toutes les institutions de l’Etat et la consécration de quotas au sein de la Chambre des Représentants et de la Chambre des Conseillers.

L’association des victimes des expulsions arbitraires d’Algérie a appelé aussi à la nécessité d’instituer l’obligation pour le Conseil Supérieur de la Communauté Marocaine d’assurer la défense et d’accorder son intérêt aux conditions des immigrés marocains.

S’agissant de la revendication de la constitutionnalisation de l’amazighe, l’Association des victimes des expulsions arbitraires d’Algérie a estimé que l’amazighe ne constitue que des dialectes régionaux, voire nationaux et locaux, qui peuvent être utilisés dans les limites des collectivités territoriales qui les adoptent dans leur arsenal juridique régional.

L’association a également revendiqué le renforcement du Conseil Supérieur de la magistrature et de le doter de pouvoirs élargis, ainsi que du droit de poursuivre les membres du gouvernement et de les juger s’ils auraient failli à leurs responsabilités et n’auraient pas honoré leurs promesses électorales, ainsi que la poursuite des parlementaires au niveau de la Chambre des Représentants et de la Chambre des Conseillers en cas de leur absence lors des séances plénières et de leur transhumance d’un parti vers l’autre, tout en œuvrant à renforcer les fondements de la primauté de l’Etat de droit à travers l’institution du principe de la reddition des comptes, de la lutte contre l’impunité et la corruption sous toutes ses formes.

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