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Les faits qui échappent à Abdellah Al-Gouzi

Ahmed Sibaouayh

En parcourant l’édition de vendredi dernier du quotidien « Assabah », mon attention et non étonnement ont été suscité par l’immixtion de M. Mohand Laenser  dans un article dans lequel le journaliste Abdellah Al-Gouzi a abordé le sujet de la publication de la liste des présidents de communes qui ont fait l’objet de décisions disciplinaires prononcées par le ministère de l’Intérieur.

Si le sujet soulevé était un prétexte  pour se rapprocher de l’actuel responsable du ministère de l’Intérieur et d’amadouer sa personne, force est de noter que rappeler la liste qui a été l’objet d’un décret publié par M. le Chef du gouvernement édictant le limogeage d’un groupe d’élus communaux et insister à prétendre que cette liste ne comprend le nom d’aucun président de commune haraki, à l’instar d’une liste que l’actuel ministre de l’Intérieur s’est abstenu de divulguer, constituent une grande manipulation, un mensonge, une calomnie et une erreur impardonnable dudit journaliste. Cela témoigne soit d’une mauvaise foi visant à porter préjudice au Secrétaire Général du Mouvement Populaire soit de la paresse du journaliste qui n’a pas pris la peine de vérifier l’appartenance politique des élus limogés pour qu’il découvre que le président limogé de la commune d’Aïit Bazza relevant de la Province de Boulemane, M. Ahmed Afkir, appartient au parti du Mouvement Populaire et préside la commune natale de M. Mohand Laenser, Secrétaire Général du Mouvement Populaire. Ce qui réfute de manière évidente les allégations d’Abdellah Al-Gouzi, qui était censé s’enquérir de la véracité de ses informations.

M. Al-Gouzi avait-il oublié ou feigne-t-il d’ignorer que M. Laenser qu’il accuse  d’exempter les élus du Mouvement Populaire des mesures de limogeage et de discipline dont a été l’objet un groupe d’élus locaux ? Faut-il rappeler qu’il s’agit de la même personne qui a décidé de son propre chef et volontairement, et dès le premier jour où il avait été nommé ministre de l’Intérieur, d’instituer une distance entre lui et le parti dont il préside le Secrétariat Général. Il avait délégué la gestion quotidienne et la supervision du parti à l’un des militants harakis. Faut-il rappeler que M. Laenser n’avait pas pris part, ni de près ni de loin, aux campagnes électorales organisées à l’occasion d’élections partielles qu’ont connues certaines circonscriptions électorales, alors que des responsables gouvernementaux, à leur tête le Chef du gouvernement lui-même, ont présidé des rassemblements électoraux.

Ayant cherché à relever les « réactions tonitruantes des partis politiques qu’a soulevées la publication de la liste des élus limogés », ainsi que « les attaques qu’aurait subies le Secrétaire Général de la part de certains partis politiques et envers lesquelles il est resté silencieux », nous ne leur avions trouvé aucune trace, à moins que ces réactions et attaques ne soient que la pure création de l’imagination de l’auteur de l’article.

Ces allégations et d’autres qui leur sont similaires ne sauraient convaincre que quelqu’un qui ne connaît pas de près M. Mohand Laenser et qui n’a jamais travaillé avec lui. Les autres savent pertinemment que le secret de la réussite de M. Laenser réside dans le fait qu’il fait prévaloir l’intérêt général avant tout et dans tous les cas sur ses intérêts personnels et subjectifs. Il ne se serait pas permis de favoriser une quelconque personne même si elle était de ses proches ou des militants du parti, notamment au cas où il s’agit d’actes proscrits par la loi.

 

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