Les acquis du congrès national … les investissements prévisionnels

Au nom de la grande famille harakie et à travers l’adoption du scrutin secret comme pratique démocratique, les congressistes ont placé leur confiance dans M. Mohand Laenser pour assurer la direction du Mouvement Populaire au cours des quatre prochaines années, tout en exprimant leur loyauté au président fondateur M. Mahjoubi Aherdane.

Cet événement intervient alors que le paysage politique national est toujours à la recherche de règles qui le régissent.

C’est une lourde responsabilité que quiconque ne pourrait assumer s’il ne fait pas preuve d’une grande capacité de patience et d’endurance et d’une connaissance des véritables militants, en particulier s’agissant du Mouvement Populaire ayant une forte charge historique et une composition culturelle et sociale spécifique.

La mission qui a échu à M. Laenser ne constitue ni un privilège, ni un honneur ou une distinction illégitimes, mais plutôt une lourde charge et un sacrifice que ne pourrait faire n’importe quel militant haraki sans se prévaloir de certains critères.

L’unanimité des congressistes à remettre le flambeau à M. Laenser, tel que le traduit le fait qu’aucune autre candidature rivale n’a été présentée, ainsi que les résultats des élections auxquelles ont participé des militantes et des militants harakis issus des 16 régions du Royaume, participe de la conviction de l’ensemble des militants harakis que M. Laenser est l’homme de l’étape d’après le 11^e Congrès moment, après avoir été l’homme de la transition pacifique et sereine, loin de la fragmentation et la scission.

En effet, M. Laenser est le mieux qualifié pour gérer les conditions d’une nouveau essor, rétablir la solidarité et l’union au sein des rangs du Mouvement Populaire, réactiver les mécanismes de la lutte harakie et pour consacrer la position harakie distinguée sur l’échiquier politique national, eu égard à son expérience, à sa clairvoyance et sa maîtrise de la réalité des grandes questions nationales.

M. Laenser est également le mieux placé pour capitaliser sur les acquis du 11^e Congrès national, vu qu’il a la capacité de mobiliser les militantes et les militants harakis et de les encadrer, en vue de former des élites harakies mûres, engagées, conscientes, participantes et déterminées véritablement à lutter et à faire des sacrifices, plutôt que de privilégier les critiques gratuites en dehors de toute participation ou contribution.

Dans ce sens, plusieurs dossiers attendent d’être réactivés, à savoir notamment la restructuration des structures centrales et déconcentrées du Parti pour redynamiser la présence harakie au niveau des provinces et des régions, dont les dysfonctionnements d’encadrement ont été révélés par les résultats des dernières élections législatives et communales.

L’ouverture ou le renouvellement de bureaux locaux du Parti, la communication avec les militants harakis et l’écoute de leurs préoccupations, l’apport le cas échéant d’un soutien moral et matériel à certains d’entre-eux, la consolidation du Parti par des organisations parallèles permanentes et efficaces sur le plan national et locale, la préservation du patrimoine haraki, s’intéresser à la première génération des militantes et des militants harakis qui sont toujours en vie et veiller à l’encadrement de leurs enfants sont autant d’autres questions d’actualité qui méritent d’être traitées en priorité.

La capitalisation sur les résultats du 11^e Congrès national devrait être traduite par la pleine disposition du Parti à participer aux élection législatives de l’année 2012, qui devraient marquer un tournant décisif et un risque pour les partis qui ne se sont pas penchés sur leur organisation.