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Le Syndicat Populaire des Salaires alerte le président effectif du Conseil d’administration de la Caisse Marocaine des Retraites au sujet du déséquilibre du système des pensions de retraite civilesM. Al-Mardi : Tout retard dans la prise des mesures nécessaires pour résoudre ce problème pourrait gonfler les obligations de la Caisse vis-à-vis de ses adhérents de 16 milliards de DH

Le Syndicat Populaire des Salaires a attiré l’attention du président effectif du Conseil d’administration de la Caisse Marocaine des Retraites (CMR) sur le déséquilibre du système des pensions de retraite civiles, qui pourrait être généré par le déficit que risque d’enregistrer la CMR à court terme.

Dans une déclaration au quotidien « Al-Haraka », M. Al-Hassan Al-Mardi, Secrétaire Général du Syndicat Populaire des Salaires, a indiqué que ce déséquilibre est le résultat d’une pénurie des ressources financières devant l’augmentation constante des dépenses liées aux pensions de retraite versées.

M. Al-Mardi a affirmé que « tout retard dans la prise des mesures nécessaires pour résoudre ce problème pourrait gonfler les obligations de la CMR vis-à-vis de ses adhérents d’environ 16 milliards de DH, comme le révèle le bilan actuariel du système des pensions de retraite civiles présenté au Conseil d’administration de la CMR.

Le Secrétaire Général du Syndicat Populaire des Salaires a également attiré l’attention sur toute omission à long terme des obligations à l’égard de la Caisse Marocaine des Retraites, ajoutant qu’en l’absence de prise des mesures nécessaires en temps opportun, les dispositions qui seraient prises ultérieurement risquent d’être inutiles.

M. Al-Mardi a souligné que de surcroît la réforme des systèmes de retraite, sur laquelle se penche le gouvernement dans le cadre d’une commission technique nationale comprenant les représentants des soi-disant syndicats « les plus représentatives » qui ne sont pas représentés au sein du Conseil d’administration de la Caisse Marocaine des Retraites, risque d’être très difficile.

M. Al-Mardi a souligné que cette question révèle un paradoxe « bizarre », puisque des syndicats non représentés au sein des organes de la CMR sont habilités à décider de son avenir, alors que les syndicats représentés au sein des organes de gouvernance de la CMR sont marginalisés.

M. Al-Mardi a rappelé que ces derniers syndicats ont proposé aux autorités compétentes, sur la base des dispositions de l’article 13 de la loi n° 43.95 portant sur la réorganisation de la Caisse Marocaine des Retraites et de l’article 4 du décret n° 2.95.749, la prise d’un ensemble de mesures correctives pour différer l’enregistrement d’un déficit du système des pensions de retraite civiles.

M. Al-Mardi a précisé que ces propositions ont été émises dans l’attente de la réforme globale escompté des systèmes de retraite prévue au titre de la loi de finances 2011, à travers notamment le relèvement du taux des cotisations de 20% en 2011 à 24% en 2012, l’augmentation de l’âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans, et la fixation de la pension de retraite sur la base du salaire moyen des huit ans dernières années du services au lieu du dernier salaire.

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