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Le Groupe Haraki participe à la discussion de la situation financière et économique du pays à la Commission des Finances de la Chambre des Représentants :Davantage de vigilance et de prudence face aux prémices d’une crise internationale

La Commission des Finances de la Chambre des Représentants a discuté, mercredi dernier et lors d’une longue séance, le rapport présenté auparavant par le ministre de l'Economie et des Finances devant la Commission, et où il a brossé un tableau de la situation financière et économique et énuméré les causes de cette situation et les mesures prises par le gouvernement pour atténuer les impacts négatifs qui commencent à affecter les articulations centrales et sensibles des finances et de l'économie nationales. Les intervenants, issus des différentes tendances politiques au sein de la Commission, ont été unanimes à souligner la nécessité pour les responsables de se départir des discours d’optimisme et de dépasser les slogans de la résilience et de l'immunisation pour passer à l'étape de la reconnaissance de la crise, de la mobilisation en vue d’y faire face, de la prise de mesures politiques et sociales courageuses et audacieuses et du lancement d'une nouvelle génération de réformes fondées sur les données internationales et nationales, quelle que soit leur fermeté et ce, afin de préserver les acquis macro-économiques du Maroc et ne pas rechuter dans l'expérience de la période 1977-1983, dont la facture sociale a été réglée par les Marocains. Les membres du Groupe Haraki à la Commission des Finances de la Chambre des Représentants ont appelé le gouvernement à davantage de vigilance et de prudence pour faire face aux prémices des répercussions de la crise internationale sur l'économie nationale, en se basant sur des analyses et sur l’évaluation de l’action gouvernement face à la crise. Les parlementaires harakis, qui ont pris la parole après l'opposition, ont indiqué que ce qui a été évoqué par le rapport, ce que perçoit tout le monde et ce qui est examiné par tout le monde nécessite de sortir du cycle vicieux de la politique politicienne, des joutes oratoires insensées et de la rumination de positions qui n'occupent plus aucun espace dans la réflexion du citoyen, menacé par le risque d’affectation de la crise de ses acquis. Les parlementaires harakis ont exhorté le gouvernement à faire preuve d’un militantisme gestionnaire utile, à mener les réformes nécessaires et à lutter contre les positions des trafiquants des crises en vue de dépasser ce tunnel qui sera long et aura de fortes répercussions sociales.

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