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Le Conseil communal de Rabat examine l’unique point à l’ordre du jour de sa session extraordinaire, sur proposition des conseillers du Mouvement Populaire et du Parti Authenticité et Modernité (PAM).M. Hassan Tato : le redressement de la situation actuelle exige le respect des valeurs démocratiques qui stipulent que la gestion est un droit qui échoit à la majorité

Le Conseil communal de la ville de Rabat devait examiner l’unique point à l’ordre du jour de sa session extraordinaire, à savoir la convention conclue entre le Conseil communal et la Société de Développement Local pour l’exploitation du service payant de stationnement des véhicules.

L’établissement de l’ordre du jour en un point unique est intervenu à la demande de la majorité actuelle, représentée par le Mouvement Populaire et le Parti Authenticité et Modernité (49 conseillers sur 86) et ce, en harmonie avec les points de vue prédominant au sein du Bureau du Conseil communal qui visent la reconduction de la convention, dans l’attente de la mise en place des mécanismes logistiques, juridiques et organisationnels adéquat pour le nouveau système et l’abolition du « sabot », qui soient compatibles avec la création des conditions d’équité en matière d’exploitation de l’espace public et de respect de la dignité des citoyens.

La réunion du Conseil communal de Rabat, tenue hier mercredi dans le cadre de sa deuxième session extraordinaire vu que le quorum légal n’a pas été atteint lors de la réunion précédente en raison du boycott de la majorité, a été marqué par un débat politique autour de la situation critique dans laquelle s’est empêtré le Bureau dirigeant.

Dans ce cadre, M. Hassan Tato a affirmé, au nom du groupe des conseillers communaux harakis au sein du Conseil, que le fait que la majorité soit revenue sur sa position de boycotter la session confirme la volonté des conseillers de ne pas compromettre les intérêts de la municipalité, ajoutant qu’il est grand temps de redresser la situation actuelle du Conseil en veillant au respect des valeurs démocratiques qui stipulent que la gestion est un droit qui échoit à la majorité.

Au moment où la gouvernance communale à Rabat vit une situation spéciale, où la minorité est représentée au sein du Bureau actuel, M. Tato a souligné que l’actuelle majorité, qui représente une force politique incontestable, ne peut pas, eu égard au respect des règles éthiques, rester à l’écart de la gestion.
D’autre part, M. Tato a estimé que les valeurs démocratiques exigent de trouver une solution à la problématique politique au rythme de laquelle vit l’actuel conseil communal, et de sauver le Conseil d’une crise cardiaque prévisible.

Dans le même sens, M. Mohamed Benhammou, conseiller communal du Parti Authenticité et Modernité, a dénoncé les déclarations de certains membres du Bureau à l’encontre de la décision prise par la majorité lors de la session précédente, précisant que les conseillers du Mouvement Populaire et du Parti Authenticité et Modernité ne sont pas à la quête d’intérêt ou de positionnements personnels, mais qu’ils sont engagés dans un projet constructif, à condition que le Président du Conseil honore ses engagements vis-à-vis des représentants des formations politiques qui représentent la majorité actuelle.

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