L’absence du seuil minimum des ressources requises requiert la révision de ses objectifs prévusLa Fédération Populaire de la Santé juge choquant le rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) relatif aux indicateurs généraux du secteur de la santé au Maroc
La Fédération Populaire de la Santé, affiliée au Syndicat Populaire des Salariés, a jugé choquant le rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) relatif aux indicateurs généraux du secteur de la santé au Maroc.
Lors d’une réunion à Rabat, La Fédération Populaire de la Santé a affirmé que l’absence du seuil minimum des ressources nécessaires est à même de révéler que la stratégie sectorielle adoptée entre 2008 et 2012 requiert une révision de ses objectifs prévus, ajoutant que l’expérience des trois dernières années a démontré que l’exclusion des cadres de ce secteur et de ses véritables compétences et leur remplacement par ceux qu’elle qualifiés d’« intrus » sur le secteur, est une manifestation de l’insouciance à l’égard de la santé des citoyens.
Les protestataires ont dénoncé la décision de fermeture du service des maladies cardio-vasculaire à l’Hôpital Ibn Sina à Rabat, affirmant que ce service représente le principal recours des patients à faibles revenus pour bénéficier d’un traitement de leurs maladies.
Les protestataire ont souligné que la fermeture de ce service est incompatible avec le slogan prôné du droit de tous à la santé, exprimant également leur mécontentement à l’égard du retard pris par le Ministère de la Santé pour prendre la décision de retrait des médicaments dont la nocivité pour la santé des Marocains a été prouvée et ce, jusqu’au 31 janvier courant.
Les protestataires ont précisé que ce retard constitue une complicité avec les fabricants et les distributeurs de ces médicaments toxiques, afin de réaliser des gains qu’ils ont qualifiés d’« opportunistes et arrivistes » aux dépens de la santé des citoyens.
Les protestataires ont réaffirme leur dénonciation et leur rejet de tous les comportements scandaleux qui sont le fait de certains responsables dans le secteur de la santé.
D’autre part, les protestataires ont exprimé leur condamnation de la conclusion de marchés se chiffrant à des milliards de centimes pour l’acquisition de vaccins pour enfants, bien que les experts aient déjà confirmé que ces vaccins sont encore en phase d’essais cliniques, affirmant que les responsables du secteur de la santé ont fait des Marocains des « cobayes » et appelant les parties concernées à intervenir pour mettre un terme à la corruption rampante dans ce secteur.
