الأخبار

La vision du Mouvement Populaire de l’élu communalDe simple animateur à véritable acteur

Depuis les premières élections communales organisées dans notre pays à l’aube de l’indépendance, on ne reconnaissait pas à l’élu communal de rôles importants dans l’élaboration de la politique de gestion locale et ce, en vertu des textes totaux juridiques encadrant et régissant les collectivités locales adoptés au début de l’année 1960 en passant par la Charte communale de 1976, la loi adoptée en 2003 et les amendements qui s’en suivis jusqu’à la Constitution de 2011 qui ont revu l’ingénierie de l’édifice institutionnel aux niveaux national,régional et local.
En examinant rapidement l’ensemble des textes juridiques précédents, il s’avère que le législateur n’était pas disposé à se risquer à accorder des compétences importantes au gestionnaire communal local, se contentant d’attribuer des compétences consultatives ou secondaires sous une tutelle très rapprochée et exhaustive.
Le rôle de l’élu se limitait à l’époque à participer dans un cadre limité en termes de pouvoir décisionnel et financier à la gestion de de la vie publique de la commune et ce, conformément avec les procédures administratives et de contrôle très complexes, notamment en matière de lancement de projets structurants tout en les soumettant à des autorisations centralisées qui paralysaient souvent l’action au sein de la commune.
Bien évidemment, cette limitation des compétences de l’élu avait ses causes et ses soubassements, dont notamment l’absence durant une période donnée d’un consensus entre les acteurs politiques sur les règles de fonctionnement du système politique ; chose qui a conduit à l’émergence de l’acteursécuritairecomme acteur déterminantet influent dans la vie publiqueet ce que cela signifie en termes de scepticisme par rapport à l’élargissementdu champ des libertés et droits et de crainte de réformes institutionnelles qui pourraient donner naissance à de nouvelles formations sociales dont l’identité politique et sociale serait inconnue.
Une autre raison non moins importante de la limitation des compétences de l’élu local tientà la complexité de la composition humaine des élus et sa non-cohérence en termes d’éducation sociale, politique et culturelle, ce qui constitue un fardeau supplémentaire pour les autorités de tutelles’agissant de composer avec différents niveaux d’élus,qui devaient les aider à comprendre leurs rôles et les modes de gestion de l’institution communale.
Le Mouvement Populaire a pris conscience de ces faitset il a également saisi la grandeévolution qu’a connuel’édifice institutionnelterritorial, surtout avec le changement fondamental opéré par la Constitution de 2011 dans les concepts et les procédures. Le Mouvement Populaire a veillé donc à procéder à une lecture positive des expériences précédentes, concluant ainsi à la nécessité de s’identifier à l’esprit de la Constitution et à sa philosophie s’agissant de la révision du rôle de l’élu communalpour le faire migrer de simple animateur public de la vie communale au rôle d’acteur actif et influent dans le cycle de production régional ou local.
Le réaménagement mené au niveau des instituons, aussi bien en termes de subsidiarité, des compétences et des ressources que sur le plan des droits à travers la mise en place du mécanisme des pétitions pour suivre et contrôlerl’action des communes, fait de l’élu gestionnaire un véritable moteur de la locomotive du développement local dans toutes ses dimensions. Toutesles parties prenantes doivent comprendre désormais les nouveaux rôles de l’élu et agiractivementen conséquence, en rupture avec la culture de gestionqui était en vigueur dans le passé.
Par conséquent, le Mouvement Populairea adopté parmi les priorités de son programme au titre des élections communales et régionalesdu vendredi prochain d’œuvrer à activer le changement du rôle de l’élu communal, de rompre avec les concepts du passéet d’être en harmonie avec la philosophie de la nouvelle ère ; la philosophie de l’action et l’interaction.

مقالات ذات صلة

زر الذهاب إلى الأعلى