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La nouvelle Chambre des Représentants investit, aujourd’hui, ses organes dirigeants conformément aux dispositions de la nouvelle constitution

Conformément aux dispositions des articles 62 et 63 de la Constitution, la Chambre des Représentants issue des élections du 25 novembre dernier tiendra, ce lundi dans l’après-midi, sa première séance, consacrée à l’élection du Président de la Chambre, des membres de son Bureau, des secrétaires et comptables, puis des présidents des commissions parlementaires permanentes et de leurs bureaux et ce, à la représentation proportionnelle. Cette séance permettra également de prendre connaissance de la liste des chefs des groupes et des groupements parlementaires conformément aux dispositions de l'article 11 du Règlement intérieur de la Chambre des Représentants.

L’actuelle rentrée parlementaire se caractérise par le fait qu’elle concerne une Chambre des Représentants issue d’élections législatives anticipées et qu’elle regorge de potentialités que représentent des élites capables de constituer une alternative sous la nouvelle Constitution et de traduire les réformes qu’elles prônent. Ces potentialités sont censées être conscientes de ce qui est sollicité d’elles au sein de cette institution qui dispose désormais de prérogatives globales. En effet, la Chambre des Représentants, qui sera investie aujourd'hui, constitue le pont de traversée vers à la mise en œuvre de réformes politiques et institutionnelles, stipulées dans le Discours Royal du 9 mars dernier et consacrées par le taux de participation important au référendum sur la Constitution du 1er juillet 2011, qui a traduit la volonté du peuple marocain de réformer et de rationaliser le paysage politique et partisan et de sortir le Maroc du cercle vicieux de la vacuité, de la manipulation et de la répétition ennuyeuse vers l'adoption d’institutions constitutionnelles actives jouissant de la crédibilité du citoyen et l’incitant à participer avec confiance à l’édification de la démocratie, à reconquérir l'esprit de solidarité et de symbiose et à contribuer à la gestion des affaires publiques en toute confiance et en plaçant le respect de l'intérêt général au-dessus de toute autre considération.

Aujourd'hui, les regards du peuple marocain, qui a pris part aux élections du 25 novembre pour choisir ses députés, convergeront vers l'institution législative, après avoir voté en faveur de programmes et d'élites appartenant à des spectres politiques différents, ayant considéré ces programmes comme un engagement politique et un contrat moral liant l'électeur et le législateur ; un législateur auquel la nouvelle constitution a reconnu de larges domaines de législation, de contrôle de l’action gouvernementale, de lutte contre la corruption et de préservation de la vie politique, économique et sociale contre les agissements répréhensibles des manipulateurs et des opportunistes.

Il s’agit e l’ultime espoir pour restaurer la confiance chez ceux qui l’ont perdue dans l'institution législative, qui a souffert de la stagnation, de l'ennui et du faible rendement ; une situation qu’ vécue l'institution législative lors de ses mandats précédents, se plaçant ainsi hors du suivi et de l’intérêt du peuple marocain qui l’a mise de côté. Cette institution législative ne fonctionnait que sur la base des projets de lois et des résolutions présentés par le gouvernement et des choix qu’il définit et continuait à ruminer les mêmes questions hebdomadaires et discussions galvaudées.

Aujourd'hui, le nombre de députés est passé de 325 à 395, dont 305 sont issus des listes électorales locales et 90 de la liste électorale nationale comprenant  60 femmes et 30 jeunes âgés de moins de 40 ans. L’actuelle Chambre des Représentants sera-t-elle en mesure, avec cette saveur et cet effectif, de jouer le rôle qu’attend d’elle le citoyen et que lui a reconnu la nouvelle constitution ?

En participant au gouvernement actuel conduit par le Parti de la Justice et du Développement (PJD), auquel les Marocains ont accordé, librement et volontairement, le premier rang en terme de nombre de sièges à la Chambre des Représentants, et lui ont confié la mission de concrétiser le changement, de réformer ce qui peut l’être et de mettre le Maroc sur la voie de l’harmonie avec les changements universels positifs à travers la mise en œuvre des dispositions de la nouvelle constitution et la lutte contre la corruption, le Mouvement Populaire est déterminée à jouer son rôle et à honorer ses engagements envers la Nation et les citoyens. En prenant la décision de participer au gouvernement, le Mouvement Populaire est conscient de l'importance et de l’étape actuelle que traverse notre pays à la lumière des interactions, des crises, des groupements, des changements internationaux et régionaux, des complots étrangers qui menacent la stabilité de notre pays et des défis et des tributs que représentent les réformes.

Dans ce sens, les ministres du Mouvement Populaire interagiront positivement avec l’orientation réformatrice du gouvernement et le Groupe Haraki à la Chambre des Représentants contribuera, en toute efficacité et avec les autres groupes parlementaires de la majorité et les groupements parlementaires la soutenant, à améliorer la performance de l'institution législative, en sa qualité de vitrine de la réforme et de symbole et de départ du changement.

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