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La délégation marocaine participant à la réunion du Comité exécutif de l’Internationale Libérale, organisée à Cap Down, a été à l’origine du retrait d’une recommandation visant à induire en erreur l’opinion publique internationale à travers la mise en cause de la liberté d’expression au Maroc M. Mohamed Ouzzine met en exergue les réalisations du nouveau règne dans le domaine des libertés individuelles et collectives

Une recommandation visant à induire en erreur l’opinion publique internationale à travers la mise en cause de la liberté de la presse au Maroc a été retirée lors de la réunion du Comité exécutif de l’Internationale libérale, tenue les 13 et 14 novembre 2010 à Cap Town en Afrique du Sud, avec la participation d’une délégation marocaine comprenant des représentants du Mouvement Populaire et de l’Union Constitutionnelle.

Ladite recommandation a été retirée après l’intervention de M. Mohammed Ouzzine, au nom de ces deux partis, au cours de laquelle il a apporté des clarifications exhaustives sur l’élargissement des marges des libertés individuelles et collectives au Maroc sous le nouveau règne.

S’opposant à cette tentative désespérée, M. Ouzzine a expliqué que cette recommandation tente de porter atteinte à l’image du Maroc, pays arabe le plus ouvert et le plus attaché à garantir la liberté d’expression, évoquant à ce propos les sujets abordés en toute liberté par la presse marocaine toutes obédiences confondues.

M. Ouzzine a rappelé que le Maroc vit à l’heure actuelle l’ouverture d’un débat national sur les médias, ayant pour finalité de mettre en conformité le principe de liberté d’expression avec les normes démocratiques universelles, tout en prenant en compte la combinaison des droits et des devoirs ainsi que le respect de la déontologie.

M. Mohamed Ouzzinea également indiqué que le gouvernement marocain a appelé, depuis 2009, à l’ouverture d’un débat national objectif et constructif sur la relation entre démocratie, liberté, responsabilité et moralisation de la presse, ajoutant que le dialogue sur l’élaboration d’un nouveau code de la pesse est toujours en cours au Maroc.

D’autre part, M. Ouzzine a précisé que les poursuites judiciaires contre des journalistes ou organes de presse ne sont pas du ressort de l’administration, mais relèvent des attributions de la justice, affirmant que « comme c’est le cas dans les pays démocratiques, aucun ne peut empêcher les citoyens victimes de propos diffamatoires ou injurieux, jugés attentatoires à leur dignité et à leur vie privée, de recourir à la justice ».

Après avoir évoqué l’évolution qu’a connue le paysage médiatique marocain, grâce notamment à la libéralisation de l’espace audiovisuel et la création de stations radio privées et de la chaîne de télévision amazighe, M. Ouzzine a mis l’accent sur la nécessité de jeter des bases plus fortes d’un engagement déontologie de la presse, qui garantirait en même temps la liberté des journalistes, la crédibilité de la presse et la protection de la dignité des citoyens.

Dans ce sens, M. Ouzzine a indiqué que « les démocraties émergentes ont aujourd’hui besoin, plus que jamais, des contributions d’une presse libre, responsable, créative et respectueuse de la déontologie.

Il est à signaler que la délégation marocaine comptait M. Mohamed Ouzzine, membre du Bureau Politique du Mouvement Populaire, M. Mohamed Tamaldou, Président du Réseau des Libéraux Arabes, et M. Abdeslam Nahrane, Vice-président de l’Internationale Libérale en charge de l’Afrique du Nord.

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