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Khénifra et Rouicha… une histoire d’amour

Mardi dernier, les cœurs ont pleuré avant les yeux, après la diffusion de la nouvelle du décès d'une des plus grandes pyramides de l'art marocain, M. Mohamed Rouicha, qui a été trahi par les battements de son cœur et après l’effondrement de l'espoir qui a tissé des tresses à ses fans suite à l’opération chirurgicale « réussie » qu'il a subi à Rabat. L’opération chirurgicale a « réussi » seulement à réaliser le rêve du « Roi du l’outar » à retrouver la ville de l’Atlas majestueuse qu’il a chérie au point de la passion, de l’adoration et de la fusion.
L’amoureux a tenu sa promesse avec sa bien aimée ; une promesse qui remonte à des années auparavant lorsque le rossignol épris a chanté « Khénifra, je ne te quitterai pas… jusqu'à ma mort ».
J'imagine Khénifra faisant ses adieux hier à son fils bien aimé, coulant une larme et accueillant dans son sol béni le corps inanimé et les doigts qui ont enchanté des générations et consigné, sur le registre de l'histoire et de la mémoire populaire, des chansons qui ont coulé dans nos veines.
J'imagine cet « outar » que Rouicha a fait parler et lui a donné un quatrième timbre isolé dans l’un des coins de la maison, éploré et triste pour sa séparation d’un « compagnon ». Rouicha est décédé et l’outar est désormais orphelin.
Que Dieu recouvre Rouicha de sa pitié. « Nous sommes à Dieu et à Lui nous retournons ».

Mohamed Mechahouri
 

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