الأخبار

En réponse à une question orale sur “Le recrutement par contrat”El Gharass : Le statut des cadres des AREFs garantit aux enseignants contractuels l’ensemble des droits dont jouissent les fonctionnaires des administrations publiques

Mohamed El Gharass, Secrétaire d’Etat chargé de la Formation professionnelle, a affirmé, hier mardi à Rabat, que les dispositions du statut relatif aux cadres des Académies régionales d’éducation et de formation (AREF) garantit aux enseignants contractuels l’ensemble des droits dont jouissent les fonctionnaires des administrations publiques.

En réponse à une question orale sur “Le recrutement par contrat”, présentée par le groupe parlementaire de l’Union Marocaine du Travail (UMT) à la Chambre des Conseillers, M. El Gharass a souligné que, dans le cadre des mesures prises pour motiver cette catégorie, il a été procédé à la mise en place d’un statut relatif aux cadres des AREFs définissant les garanties fondamentales prévues pour cette catégorie de cadres, portant principalement sur le recrutement, les salaires, le parcours professionnel, les droits et obligations, la protection sociale, le système disciplinaire, la représentativité des employés et la garantie de la motivation continue tout au long de leur carrière professionnelle.

El Gharass a ajouté, dans le même sens, qu’un nouveau souffle a été donné à la formation, étant un préalable essentiel pour les nouvelles recrues dans le système éducatif pour accéder aux métiers de l’éducation et de la formation, indiquant que le processus de formation obéit, à partir de l’année scolaire et universitaire en cours, à un nouveau schéma axé sur trois phases principales.

El Gharass a précisé que la première phase s’étend sur trois ans au sein de l’université, consacrées à la formation fondamentale dans le cycle de licence en éducation selon la spécialité (primaire et secondaire), alors que la deuxième se déroule durant une année aux Centres régionaux des métiers de l’éducation et de la formation (CRMEF) au sein desquels est dispensée une formation théorique-pratique dans le cadre de la qualification professionnelle, tandis que la troisième phase s’étend sur une année et porte sur une formation en alternance, combinant la formation dispensée au sein des CRMEF et une formation sur terrain pour initier les bénéficiaires à la responsabilité de gestion d’une classe.

Par ailleurs, M. El Gharass a affirmé que cette catégorie de cadres des AREFs a fait preuve de compétence, de respect de la réglementation en vigueur au sein des établissements scolaires et de son engagement à assumer sa mission éducative en toute responsabilité, rappelant le contexte qui a dicté la transition du recrutement au niveau central vers le recrutement au niveau régional.

El Gharass a précisé que ce contexte a été marqué notamment par le lancement de la mise en œuvre de la régionalisation avancée, la concrétisation de la vision stratégique de la réforme du système d’éducation et de formation 2015-2030, ainsi que la nécessité de satisfaire les besoins réels des AREFs en ressources humaines,en termes qualitatif et quantitatif ; lesquels besoins sont définis sur la base de la cartographie des ressources humaines aux niveaux régional, provincial et local.

D’autre part, M. El Gharass a considéré que le recrutement contractuel par les AREFs constitue une expérience réussie, eu égard aux besoins urgents en ressources humaines pour faire face au déficit résultant de l’augmentation du nombre des retraités et à la nécessité de résoudre le problème de l’encombrement dans les classes, ajoutant que ce processus, lancé depuis 3 ans, permettra au système d’éducation de disposer de 70.000 postes d’emploi.

Dans le même sens, M. El Gharass a affirmé qu’une évaluation préliminaire de cette expérience a révélé que ce choix a permis aux AREFs d’atténuer l’encombrement dans les classes, notamment au niveau du cycle de l’enseignement primaire, de limiter la pluralité des niveaux dans les classes communes dans le même cycle, en particulier dans le monde rural, de combler le déficit en ressources humaines sur le plan régional dans le cadre de la politique de déconcentration et de surmonter les difficultés résultant de l’insuffisance des postes budgétaires prévus annuellement pour le Département de l’Education nationale en vertu de la loi des finances, dont le nombre total ne dépassait pas 7.000 postes au maximum, face au nombre croissant des enseignants mis à la retraite ou désirant bénéficier de la retraite anticipée.

 

مقالات ذات صلة

زر الذهاب إلى الأعلى