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En réponse à un article paru sur le journal “Al-Alam”- Le Mouvement Populaire est un parti profondément ancré dans la société marocaine, qui n’a pas besoin de l’appui d’une quelconque partie quelle qu’elle soit lors des élections législatives partielles prévues à Sidi Kacem- L’article a cherché à jeter le discrédit sur le nouveau concept de l’autorité, à la mise en œuvre duquel le Mouvement Populaire s’est avéré le plus soucieux, de manière concrète et pratique

 

Le quotidien "Al-Alam", porte-parole du Parti de l’Istiqlal, a publié, lundi dernier, sur sa « Une » et en gras sur huit colonnes, un article intitulé « Le Gouverneur de Sidi Kacem supervise personnellement le début de la falsification des élections partielles », appuyé par des suggestions claires et directes à l’endroit du candidat du Mouvement Populaire et outrepassant tous les us et traditions déontologiques en y immisçant à des fins politiciennes le Secrétaire Général du Mouvement Populaire, sans aucune prise en considération de la logique politique que chacun des partis de la majorité gouvernementale s’est engagé à respecter.

Ce journal, porte-parole d’un parti qui constitue une composante de la majorité, a soulevé une polémique politique sur la base de données fausses, à travers lesquelles on cherche à porter atteinte à la réputation du Mouvement Populaire, le parti qui a été fondé depuis plus de cinquante ans sur la base des principes de la consécration des libertés publiques et du rejet du parti unique, et qui avait apporté des contributions en matière de moralisation de la vie politique et de promotion de l’Etat de droit.

Il n’est un secret pour personne que ces sorties médiatiques prématurées, pour évoquer les élections partielles dans la Province de Sidi Kacem avant le début légal de la campagne électorale, constituent une violation flagrante des principes déontologiques de l’action politique et électorale, et un faux prétexte pour promouvoir indirectement le candidat des commanditaires de ces sorties médiatiques, en recourant à toutes les méthodes d’amalgame et de calomnie.

L’article, qui s’est accaparé un espace important sur la « Une » du journal et dont se dégage l’odeur nauséabonde d’une campagne électorale prématurée, a tenté d’immiscer directement le parti du Mouvement Populaire et son Secrétaire Général qui est à la tête du ministère de l'Intérieur dans un gouvernement auquel participe le Parti de l’Istiqlal, l’éditeur dudit journal, en essayant d’adresser au Mouvement Populaire des accusations fausses et infondées, sachant, d'une part, que le Mouvement Populaire est un parti national qui participe aux échéances démocratiques et, en particulier, à ces élections partielles qui se déroulent dans l’un de ses bastions, à l’instar des autres partis et dans le cadre du respect des dispositions législatives et règlementaires en vigueur dans notre pays et, d'autre part, que le ministre de l’Intérieur, depuis qu'il a été nommé à la tête de ce ministère, s’est consacré volontairement à ses fonctions ministérielles qu’il exerce dans la neutralité la plus totale par rapport à tous les protagonistes politiques, et que la mission de gestion du parti a été confiée avec l’approbation du Bureau politique au Secrétaire Général Délégué, afin de ne pas laisser la voie libre à ceux qui saisissent les occasions pour se prêter à des interprétations des événements, non moins tendancieuses que celles auxquelles s’est adonné le journal « Al-Alam ». Ce journal, sans s’astreindre à la moindre pudeur politique, a méprisé l’intelligence des Marocains et les a traités de naïfs quand il a avancé qu’ils peuvent être  menés collectivement derrière un seul candidat.

Mais, ce qui est le plus surprenant est que le journal, qui se plaignait dans son article que les candidats de son parti ont été victimes auparavant de l’intervention des autorités à leur encontre lors des élections précédentes, n'a pas eu l’audace de soulever cette affaire qu’actuellement. Ce qui soulève plusieurs interrogations chez l’opinion publique et privée.

Ainsi, la tentative d’immiscer le Mouvement Populaire, qui est un parti ancré dans la société marocaine et qui n'a pas besoin de l’appui d’une quelconque partie quelle qu’elle soit à l’occasion des élections législatives partielles prévues dans la Province de Sidi Kacem, ne constitue qu’une tentative désespérée de tirer le pays vers l'arrière et de jeter le discrédit sur le nouveau concept de l'autorité, à la mise en œuvre duquel le Mouvement Populaire s’est avéré le plus soucieux, de manière concrète et pratique et ce, conformément aux Directives Royales énoncées à cet égard.


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