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El Aâraj souligne,à la Chambre des Représentants, les efforts déployés par le ministère pour favoriser la mise à niveau du secteur audiovisuel

Mohamed El Aâraj, ministre de la Culture et de la Communication, a souligné, mardi dernier à Rabat, les efforts déployés par le ministère en vue de la mise à niveau du secteur audiovisuel afin qu’il puisse accomplir les missions de service public qui lui incombent de manière coordonnée et concertée.

Dans une allocution prononcée lors d’une réunion de la Commission de l’enseignement, de la culture et de la communication à la Chambre des Représentants, consacrée à la discussion du thème “Evaluation des programmes télévisés et étude de la gestion financière et administrative des première et deuxième chaînes de télévision du pôle public”, M. El Aâraj a souligné l’importance cruciale que revêt le chantier de mise à niveau du secteur audiovisuel au Maroc, à travers le plan d’action du ministère de la Culture et de la Communication –Département de la Communication.

El Aâraj a précisé que le ministère a focalisé sa stratégie dans ce domaine sur la réalisation d’un certain nombre de projets, en particulier la mise à niveau du secteur audiovisuel public, relevant que le pôle audiovisuel public a réussi en matière de couverture nationale comparativement avec les pays européens et arabes, de fourniture de ses services malgré la concurrence féroce caractérisée par la présence de plus de 1.200 chaînes de télévision.

El Aâraja indiqué, dans le même sens, que le pôle audiovisuel public a été enregistré une situation distinguée en 2017, qui s’est traduite par le fait que les chaînes de télévision nationales publiques se sont accaparées 47,8% du taux d’audience, précisant que ce chiffre est exceptionnel dans le monde.

El Aâraja précisé, à cet égard, que la part du pôle audiovisuel public local au Moyen-Orient est de 8,6% dans plus de 15 pays de la région, tandis que la part de marché des chaînes de télévision nationales locales en Europe, plus précisément dans 37 pays, était en moyenne de 25,5%, selon la dernière étude publiée par la Fondation Eurodata.

S’agissant de la dynamique numérique et de l’innovation technologique dans lesquelles s’est engagée la Société Nationale de Radiodiffusion et de Télévision (SNRT), le responsable gouvernemental a affirmé que la SNRTa continué à enregistrer une forte présence sur les réseaux sociaux et via le service de diffusion en direct, qui a enregistré 50 millions de visites en 2018 et 562 millions de visites sur la plateforme d’échange de vidéos Youtube, en plus de l’enregistrement de 60 millions de visites sur les sites web de la SNRT depuis leur lancement et jusqu’à cette année.

Le ministre a également souligné que la chaîne de télévision 2M a œuvré à consacrer près des deux tiers de sa grille de référence à la production nationale, tout en accordant une place importante à la production interne, évoquant, dans le même contexte, la poursuite de l’adoption des appels d’offres pour la sélection des productions externes et conjointes, sous la supervision du Comité de sélection des programmes,mise en place et chargée de la sélection des projets de production proposés par les sociétés de production privées dans le respect du cahier des charges régissant le processus des appels d’offres.

Par ailleurs, M. El Aâraj a expliqué que la chaîne 2M a œuvré à la diversification de ses programmes, en particulier ceux destinés aux femmes, aux jeunes, aux adolescents, aux  enfants et aux malentendants, avec 97 programmes pour les femmes totalisant 86 heures, 86 programmes pour les jeunes et plus de 800 programmes pour les enfants, comprenant des programmes ludiques et éducatifs et 356 programmes pour permettre aux personnes malentendantes d’avoir accès aux programmes de la chaîne.

El Aâraj a ajouté que le Maroc, grâce à l’expérience qu’il capitalisée en matière de réforme du paysage audiovisuel, constitue désormais un modèle à suivre au niveau régional, indiquant que des défis restent à relever, notamment à la lumière des profondes mutations que connaissent les médias audiovisuels et qui résultent de la convergence technologique et de la digitalisation des contenus audiovisuels, ce qui nécessite de repenser le modèle économique des médias audiovisuels publics.

 

 

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